Abonnez-vous à Universalis pour 1 euro

Ovisme

  • Nom masculin singulier

Définition

  1. en biologie, doctrine selon laquelle seul l'ovule serait à l'origine du développement des êtres vivants, sans fécondation par le spermatozoïde

"ovisme" dans l'encyclopédie

  • HARVEY WILLIAM (1578-1657)

    • Écrit par Jacqueline BROSSOLLET
    • 2 973 mots
    • 1 média

    Sa contribution à la théorie de l'ovisme fut donc très faible. Nommé en 1623 médecin suppléant du roi Jacques Ier déjà âgé, il devient, à la mort de ce prince, médecin titulaire de son fils Charles Ier et, à plusieurs reprises, il exposera devant le roi et la Cour sa découverte de la circulation du sang. Bouleversé par l'exécution du roi Charles Ier, en 1649, et réprouvant le climat révolutionnaire de cette époque, il abandonna Londres, se retira à Lambeth et refusa, en 1654, la présidence du Royal College of Physicians auquel il légua, lorsqu'il mourut trois ans plus tard, l'ensemble de sa bibliothèque.

  • PRÉFORMATION ET ÉPIGENÈSE

    • Écrit par Maria Teresa MONTI
    • 37 105 mots
    • 7 médias

    Malgré ces difficultés, l’ovisme emporte une large adhésion dans le milieu scientifique et, dans les années 1740, le naturaliste genevois Charles Bonnet (1720-1793) le rend encore plus crédible en découvrant la parthénogenèse de certains insectes parasites des plantes : que les femelles de ces pucerons se reproduisent sans accouplement semble confirmer parfaitement l’origine de l’embryon dans les œufs, et donc la reproduction par la seule voie maternelle.

  • CAMERARIUS RUDOLPH JACOB (1665-1721)

    • Écrit par Anne-Marie PRÉVOST
    • 4 108 mots

    D'une part, en effet, il réfléchit en « moderne » aux problèmes du moment : citons par exemple celui de l'hermaphrodisme qu'il se réjouit, grâce entre autres à Swammerdam, de voir enfin émerger de la fable pour entrer dans le cadre de lois générales ; ou celui de l'ovisme et du spermisme, si grave, qu'après avoir lu Sténon, R. de Graaf, et après avoir rendu visite à Leewenhoek, il n'ose prendre position ; ou encore celui de la préexistence des germes auquel il consacre tout un discours (De generatione ex primaevo semine, 1694).

  • ÉVOLUTION

    • Écrit par Armand de RICQLÈS et Stéphane SCHMITT
    • 83 176 mots
    • 10 médias

    Dans sa version la plus répandue, l'ovisme, elle situe les germes dans les œufs des femelles et les considère comme emboîtés les uns dans les autres, de sorte que les ovaires d'Ève, la première femme, renfermaient l'ensemble de l'humanité jusqu'à la fin des temps. Cette conception, largement dominante dans la première moitié du xviiie siècle, ne laisse aucune place à la plasticité des espèces.

Recherche alphabétique

Le Dictionnaire Cordial comporte plus de 120 000 entrées. Il reconnaît les formes fléchies (féminin, pluriel, conjugaison des verbes). Les noms propres ne sont pas pris en compte.