Oye
- Nom féminin singulier
Définition
- (vieilli) oie
"oye" dans l'encyclopédie
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CONTES DE MA MÈRE L'OYE
- Écrit par Marc SORIANO
- 4 442 mots
Une analyse interdisciplinaire, à partir de données convergentes, a montré, en 1972, que le titre de Contes de ma mère l'Oye superposé au premier et fort étrange est, en réalité, le plus bref des Contes de Perrault et un épisode de la querelle des Anciens et des Modernes : une croyance populaire prétendait que les oies et les jars mutilaient les petits garçons.
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PETIT POUCET LE
- Écrit par Marc SORIANO
- 2 011 mots
Autres particularités de la version des Contes de ma mère l'Oye, elle abonde en détails horrifiques : hurlements de loups, bruits de la forêt, aspect terrifiant de l'Ogre et de ses filles, mais ce cauchemar est aussitôt désamorcé par des effets comiques très efficaces. La moralité, d'un ton grinçant et revendicatif, affirme avec force les droits du cadet : « On le méprise, on le raille, on le pille/Et pourtant [.
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JEU DE L'OIE
- Écrit par Thierry DEPAULIS
- 5 359 mots
L'année suivante, c'est à Paris qu'est mentionné, dans l'inventaire après décès de l'imprimeur et éditeur d'estampes parisien Jean (II) de Gourmont, un « jeu de l'oye prisé... 1 livre ». Enfin, ce qu'il faut bien considérer à ce jour comme le plus ancien jeu de l'oie classique connu est celui qu'impriment et signent, sans doute en 1599 ou en 1600, les héritiers de Benoît Rigaud à Lyon.
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SŒUR ANNE
- Écrit par Marc SORIANO
- 1 854 mots
Un des personnages les plus célèbres du recueil des Contes de ma mère l'Oye (1697) bien qu'il n'y joue qu'un rôle modeste. C'est la belle-sœur de la Barbe-Bleue. Elle guette sur le haut de la tour du château l'arrivée salvatrice de ses frères. Sœur Anne est très souvent invoquée et citée à cause de l'échange angoissé de formulettes organisées autour de rimes internes : « Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ? [.
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CONTES DE FÉES
- Écrit par Marc SORIANO
- 2 161 mots
- 1 média
Les contes que préfèrent les enfants de notre époque sont ceux qui se moquent légèrement de la féerie, d'où l'audience qu'ont gardée les fameux Contes de ma mère l'Oye de Perrault, et le succès des Contes du chat perché de Marcel Aymé (1934). Cette orientation qui ne fait que s'accentuer pose le problème d'un nouveau merveilleux, qui reste encore à découvrir.