Pâleur
- Nom féminin singulier
Définition
- couleur, teint pâle
"pâleur" dans l'encyclopédie
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SYNCOPE, pathologie
- Écrit par Michel PRIVAT DE GARILHE
- 2 318 mots
L'évanouissement est souvent précédé par de la pâleur, des nausées et de la transpiration, puis par une dilatation des pupilles, des bâillements, une respiration plus profonde et plus rapide et des battements cardiaques rapides. Sa durée varie généralement d'une fraction de minute à plusieurs minutes ; il peut être suivi de maux de tête, de confusion, de nervosité et d'une sensation de faiblesse.
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COLLAPSUS
- Écrit par François BOURNÉRIAS
- 1 725 mots
Employé absolument, il désigne l'effondrement circulatoire ou cardio-vasculaire, une faillite profonde de la fonction circulatoire, appelée également « choc primaire » : ce collapsus se traduit par l'effondrement tensionnel, par la tachycardie extrême, par la pâleur associée quelquefois à une cyanose, par le refroidissement habituel des extrémités, par la polypnée ; la diurèse est basse ou nulle ; le sujet est prostré, mais habituellement conscient et angoissé.
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VOLLARD AMBROISE (1868-1939)
- Écrit par Guy BELOUET
- 2 448 mots
Séduits par son visage, son haut front dégarni et griffé de rides, ses yeux las de dormeur frustré, son nez vaguement socratique et la barbe fine enveloppant sa pâleur, certains peintres l'ont choisi comme modèle, et une exposition réduite mais brillante de ses seuls portraits suffirait à montrer quelques mutations significatives de l'art du xxe siècle : les portraits gras et luisants qu'exécuta Auguste Renoir âgé, qui le peignit aussi une fois en toréador ; celui de Bonnard (Petit Palais, Paris), intimiste et réfléchi ; les portraits de Picasso, un étonnant burin et surtout le célèbre Vollard éclaté qui figure généralement dans les expositions consacrées au cubisme ; l'échec sans témoin, hélas ! de Degas qui renonça dès le premier rendez-vous, et l'essai (inachevé) de Cézanne, qui fut une aventure éprouvante pour ce patient et complaisant marchand : « Malheureux ! Vous avez dérangé la pose ! On doit poser comme une pomme.
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ANÉMIES
- Écrit par Bruno VARET
- 16 995 mots
- 5 médias
En outre, l'identification à l'anémie de la pâleur cutanée est excessive. En effet, la couleur de la peau peut être pâle sans que la teneur en hémoglobine soit basse. C'est en particulier le cas s'il y a une diminution de la distribution des globules rouges au niveau des téguments lors de la vasoconstriction. De surcroît, il peut y avoir anémie sans qu'il y ait pâleur.
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GELURES
- Écrit par René NOTO
- 4 282 mots
Il est capital, car il permet de distinguer rapidement deux types de gelures dont le tableau clinique, les modalités thérapeutiques et le pronostic diffèrent considérablement : – les gelures superficielles avec pâleur puis érythème au moment du réchauffement ; la cyanose est modérée et régresse vite, l'œdème est discret, la sensibilité, bien que réduite, est conservée ; dans les formes extrêmes, on peut noter des petites phlyctènes claires ; – les gelures profondes où la cyanose est très marquée, l'anesthésie totale et les pouls périphériques plus ou moins perçus ; on note en outre l'existence de très grosses phlyctènes séro-hématiques.