Pébrine
- Nom féminin singulier
Définition
- en agriculture, maladie des vers à soie due à un sporozoaire
"pébrine" dans l'encyclopédie
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SÉRICICULTURE
- Écrit par Roger BÉTEILLE
- 1 901 mots
- 1 média
La sériciculture du Vivarais a été ruinée par la pébrine et par la concurrence de la viticulture.
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CÉVENNES
- Écrit par Jean-Paul VOLLE
- 4 140 mots
- 1 média
Au xixe siècle, l'usine prend le relais dans les petites villes qui drainent la production de cocons, mais l'activité s'effondre à la suite de la maladie du ver à soie (la pébrine) et en raison de la concurrence des textiles de synthèse. L'agriculture cévenole a bien changé. Le mythe d'un espace vierge à reconquérir a attiré des citadins en mal de nature, surtout après 1968, mais les échecs furent nombreux.
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CNIDOSPORIDIES
- Écrit par Robert GAUMONT
- 13 498 mots
- 2 médias
La pébrine et les travaux de Pasteur Maladie du ver à soie, dont l'agent est Nosema bombycis, la pébrine provoqua la ruine de la soierie française de 1854 à 1867. La maladie se traduit extérieurement par l'apparition de taches brunes en grain de poivre sous la peau, mais la Microsporidie peut attaquer tous les organes. La spore ingérée par la chenille s'ouvre sous l'action de sucs intestinaux, le filament se dévagine, l'amibe sort ; elle pénètre dans l'épithélium de l'intestin.
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CHARDONNET HILAIRE DE (1839-1924)
- Écrit par Bruno JACOMY
- 5 993 mots
- 1 média
Lors de son passage par Lyon, il est fortement sensibilisé au problème de la pébrine, cette maladie qui met à mal la sériciculture et menace toute l’industrie de la soie. Du côté des sériciculteurs, on fait appel au monde scientifique pour éradiquer la maladie. Louis Pasteur, invité dès 1865 à se pencher sur la question, installe une magnanerie (bâtiment d’élevage des vers à soie) près d’Alès (Gard) pour étudier la transmission de la maladie et trouver des remèdes.
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PASTEUR LOUIS (1822-1895)
- Écrit par Paul MAZLIAK
- 35 421 mots
- 2 médias
Deux affections principales touchaient les élevages : la pébrine, qui couvrait les vers de fines taches brunes (leur donnant un aspect « poivré ») et la flacherie ou « maladie des morts flats » ; les deux affections étaient mortelles pour les vers et s'accompagnaient de la présence de « corpuscules » microscopiques dans les chenilles et les papillons malades.