Pédérastie
- Nom féminin singulier
Définition
- pratique de relations sexuelles entre un homme et un jeune garçon
- homosexualité masculine
"pédérastie" dans l'encyclopédie
-
MINOS
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 1 639 mots
- 1 média
Outre un grand nombre d'aventures amoureuses, on prête parfois à Minos l'invention de la pédérastie ; selon certaines traditions, ce serait lui, et non Zeus, qui aurait enlevé le beau Ganymède. Pour obtenir réparation de la mort de son fils, tué par les Athéniens, Minos engagea plusieurs expéditions contre Athènes et Mégare. Vainqueur, il imposa à Athènes le tribut annuel de sept jeunes gens et de sept jeunes filles à donner en pâture au Minotaure.
-
LE BANQUET, Platon Fiche de lecture
- Écrit par François TRÉMOLIÈRES
- 5 451 mots
- 1 média
C'est pourquoi sans doute, dans ce banquet entre hommes et alors même que seule la pédérastie semble permettre, dans la Grèce antique, un discours public sur l'amour, c'est à une femme, Diotime, de dire le vrai à son sujet – Socrate, de son côté, pratiquant sur ceux qui l'approchent la maïeutique (littéralement : l'art d'accoucher), par la séduction qu'il exerce, mais aussi par la frustration qu'il suscite.
-
THÉRA
- Écrit par Bernard HOLTZMANN
- 7 958 mots
- 1 média
D'autres inscriptions, plus crues, gravées dans le roc non loin de là, aux abords du gymnase, montrent que la pédérastie était pratiquée avec la prédilection propre aux cités doriennes. À l'époque hellénistique, l'influence prépondérante de l'Égypte ptolémaïque se marque par l'implantation, au sommet du piton rocheux, de vastes bâtiments abritant une garnison lagide, par l'existence d'un sanctuaire rupestre des dieux égyptiens auxquels des ex-voto sont taillés ou encastrés dans le rocher et par l'étonnant sanctuaire aménagé au ~ iiie siècle par Artémidoros de Pergè, officier à la solde de l'Égypte, qui devint citoyen de Théra et y fut traité après sa mort en héros bienfaiteur.
-
MONTHERLANT HENRY DE (1895-1972)
- Écrit par Pierre SIPRIOT
- 8 259 mots
- 1 média
Renvoyé du collège Sainte-Croix pour pédérastie en mars 1913, Montherlant va commencer à dix-huit ans un récit où il va essayer d'expliquer l'affaire de mœurs à sa façon, de dégager cette partie de lui-même qui lui permettra de revivre son adolescence au collège. De ce récit, véritable « for intérieur », Montherlant tirera deux œuvres : La Ville dont le prince est un enfant (1951) et, cinquante-six ans après la sanction qui le frappa, Les Garçons (1969).
-
SAIKAKU IHARA (1642 env.-1693)
- Écrit par René SIEFFERT
- 9 681 mots
Sacrifiant à la mode du jour, Saikaku composera en 1687 un Grand Miroir de la pédérastie (Danshoku ōkagami) et, la même année et la suivante, deux recueils de bukemono, « histoires de guerriers », récits assez conventionnels de vendettas, mais aussi histoires de samurai empêtrés dans leur morale de caste, chez qui le souci de garder la face et le point d'honneur ne sont qu'un moyen de masquer une réelle indigence intellectuelle et matérielle dont se gaussent entre eux les bourgeois, ceux-là mêmes que les samurai affectent de mépriser pour leur puissance économique.