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Pédant

  • Nom masculin singulier
  • Adjectif masculin singulier

Définition

Employé comme adjectif

  1. qui montre son érudition d'une manière suffisante

Employé comme nom

  1. personne qui montre son érudition d'une manière suffisante

"pédant" dans l'encyclopédie

  • COTIN abbé CHARLES (1604-1682)

    • Écrit par Jean MARMIER
    • 1 112 mots

    , et comme adversaire pédant de Ménage. Il fréquente effectivement l'hôtel de Rambouillet et d'autres salons, dont celui de la Grande Mademoiselle, produit des volumes de Poésies mêlées, d'Œuvres galantes, et le pamphlet virulent de La Ménagerie. On connaît moins ses poèmes pieux (La Magdelaine, 1635) qui méritent bien leur obscurité. Les sarcasmes qui ont immortalisé son nom dissimulent trop pourtant ses mérites réels.

  • TIMON DE PHLIONTE (env. 320-env. 230 av. J.-C.)

    • Écrit par Dominique RICHARD
    • 1 657 mots

    (Les Silles comprenaient trois livres de satires écrites en hexamètres, dirigées surtout contre les autres doctrines philosophiques : toutes les sectes y sont attaquées (Socrate est traité de « raisonneur » et d'« imposteur pédant », Platon d'« agréable parleur rival des cigales »...). Les Anciens attribuent aussi à Timon un grand nombre de comédies et de tragédies, un poème en vers élégiaques intitulé Les Images (ou, en grec, Indalmoi), deux traités (Sur les sensations, et Contre les physiciens, c'est-à-dire les philosophes spéculatifs) et un dialogue dont le titre, Python, évoque peut-être Pyrrhon lui-même.

  • SHIKITEI SAMBA (1775-1822)

    • Écrit par René SIEFFERT
    • 1 827 mots

    L'auteur n'intervient nulle part en son nom propre, la satire est dans les propos des personnages ; parfois le ton se fait sentencieux et didactique, mais c'est un pédant qui parle : faut-il le prendre à la lettre ou prendre le contre-pied de ses propos ? De Samba, citons encore, parmi des dizaines d'ouvrages, ses livres consacrés au kabuki, analyses illustrées des techniques ou critiques portant sur les pièces ou les acteurs ; et pour l'anecdote, sa toute première œuvre, écrite à dix-neuf ans, un récit parodique, en termes épiques, de la bagarre mémorable qui avait opposé deux compagnies de pompiers.

  • LARIVEY PIERRE DE (1540/41-1612)

    • Écrit par Catherine TRESSON
    • 2 120 mots

    Il s'inspire de très près des Italiens, transposant en français les situations et les personnages (le valet malin, le vieillard avare et amoureux, l'entremetteuse, le pédant, le fanfaron...) que la comédie italienne avait empruntés à Plaute et à Térence. Parmi les douze comédies qu'il composa, trois d'entre elles ayant été perdues, on retiendra : Le Laquais (inspiré de Dolce), Le Morfondu, Les Esprits (inspiré de La Marmite de Plaute), Constance.

  • HONNÊTE HOMME

    • Écrit par Jean MARMIER
    • 2 274 mots

    Avant tout ne heurter personne, ni par un égoïsme découvert, ni par l'étalage de connaissances particulières : ne se piquer de rien (La Rochefoucauld), ne pas se raidir en pédant entiché d'une spécialité, car la « qualité universelle » (Pascal) est ce qui plaît dans l'homme. Elle préserve le naturel. « Un honnête homme, c'est un homme mêlé », disait déjà Montaigne.

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