Péjoratif
- Adjectif masculin singulier
Définition
Employé comme adjectif
- qui a un sens défavorable
Employé comme nom
- mot ayant un sens défavorable
"péjoratif" dans l'encyclopédie
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PARTISAN, finances
- Écrit par Frédéric BLUCHE
- 1 973 mots
Lorsque est mise en place la chambre de justice de 1716 — l'une de ces juridictions d'exception que la monarchie instaure périodiquement pour sanctionner l'enrichissement scandaleux des gens d'affaires — et lorsque le système de Law est institué (1717-1721), on ne retient du mot partisan que son caractère péjoratif, en négligeant son acception technique.
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AGIOTAGE
- Écrit par Georges BLUMBERG
- 618 mots
Dérivé du mot agio, ce terme désigne, avec un accent péjoratif, les manipulations fructueuses des effets de commerce et des valeurs mobilières, et, par extension, toute opération financière ayant un caractère spéculatif plus ou moins teinté d'illégalité. Employé pour la première fois lors de la crise déclenchée par le système de Law à Paris sous le règne de Louis XV, ce mot a fait fortune sous la Révolution française à la suite de l'inflation provoquée par l'émission des assignats et avec les embarras financiers du Directoire.
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FELLAGHA
- Écrit par Jean-Charles BLANC
- 1 098 mots
Le mot arabe fallāq (« pourfendeur ») a un caractère péjoratif. Le mot fellagha entre dans la langue française au début de la Première Guerre mondiale, lors du soulèvement de Khalīfa ibn ‘Askar dans le Sud tunisien. C'est sous ce terme que les troupes françaises désignent les rebelles, le terme sera de nouveau utilisé entre 1952 et 1954 lors du mouvement d'indépendance tunisien, la presse européenne l'utilisant alors invariablement pour désigner tous les nationalistes, quels qu'ils soient, formant des groupes armés et engagés dans la lutte politique contre le colonialisme.
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NÉGRIER
- Écrit par Ulane BONNEL
- 1 838 mots
- 2 médias
Il fallut attendre les campagnes du xixe siècle en faveur de l'abolition de l'esclavage et de la traite pour que « négrier » prenne un sens nettement péjoratif. Les négriers eux-mêmes préféraient le terme de traitant, plus neutre, ou, encore mieux, de négociant, prémices d'une certaine pudeur, sinon de gêne, à s'avouer marchands d'esclaves.
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MESTER DE JUGLARÍA, littérature
- Écrit par Bernard SESÉ
- 1 517 mots
Le terme de juglar, devenu très péjoratif, fut remplacé au xive siècle par celui de menestrel (ou ministril). Dans le célèbre Libro de buen amor de Juan Ruiz, archiprêtre de Hita (xive s.), coïncident l'esprit et les formes du mester de juglaría et du mester de clerecía. La dernière illustration du mester de juglaría est le poème épique intitulé Crónica rimada de Alfonso Onceno (première moitié du xive s.