Pélikè
- Nom féminin invariant en nombre
Définition
- dans l'Antiquité, sorte d'ancienne amphore grecque à panse ventrue vers le bas
"pélikè" dans l'encyclopédie
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MARSYAS PEINTRE DE (milieu à 3e quart IVe s. av. J.-C.)
- Écrit par Jean-Jacques MAFFRE
- 6 914 mots
Charbonneaux), le célèbre sculpteur contemporain, et comparer par exemple la Thétis nue de la pélikè de Londres déjà citée avec la Vénus du Capitole. On pourrait aussi songer à Praxitèle, le premier grand spécialiste du nu féminin. Quoi qu'il en soit, sous les traits du Peintre de Marsyas, les formes sont pleines, les différentes parties du corps gracieuses et harmonieuses, les attitudes toujours nobles et élégantes, le port à la fois souple et majestueux.
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NIOBIDES PEINTRE DES (2e quart Ve s. av. J.-C.)
- Écrit par Jean-Jacques MAFFRE
- 3 815 mots
Beazley —, le Peintre d'Altamura (ainsi nommé d'après le lieu de trouvaille, en Italie, du cratère du British Museum, E 469), le Peintre des Niobides a décoré uniquement des vases de grande taille : cratères de diverses formes (à volutes, en calice, en cloche), amphores, amphores à panse ventrue vers le bas (pélikè), hydries ou encore des cruches pour le vin (œnochoé).
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CLÉOPHRADÈS PEINTRE DE (1er quart Ve s. av. J.-C.)
- Écrit par Jean-Jacques MAFFRE
- 7 522 mots
Son nom véritable était probablement Épictétos, car une pélikè (sorte d'amphore) conservée à Berlin et que l'on considère sans hésiter comme une de ses œuvres tardives porte la signature Epiktetos egraphsen, c'est-à-dire « a peint » ; mais, pour éviter la confusion avec un de ses aînés de la première génération du style sévère qui s'appelait aussi Épictétos, on continue d'ordinaire à le nommer Peintre de Cléophradès plutôt qu'Épictétos II.