Périgordien
- Nom masculin singulier
Définition
- en paléontologie, ensemble culturel préhistorique du début du paléolithique supérieur
"périgordien" dans l'encyclopédie
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CHÂTELPERRONIEN
- Écrit par Bernard VANDERMEERSCH
- 3 062 mots
Il y aurait eu, au Paléolithique supérieur, deux lignées culturelles qui auraient évolué parallèlement, constituant ce qui a été appelé le cycle aurignaco-périgordien. François Bordes a le premier établi que le Châtelperronien résultait de l'évolution sur place du Moustérien de Tradition acheuléenne. Par la suite il a été montré que cette culture n'avait aucun lien avec le Périgordien qui lui succède et qu'elle n'avait pas eu de suite.
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GRAVETTIEN
- Écrit par Michèle JULIEN
- 721 mots
Le Gravettien est une culture du Paléolithique supérieur, nommé d'après le gisement éponyme de La Gravette (Dordogne), est aussi connu sous le nom de Périgordien supérieur. Il s'étend de 27 000 à 20 000 ans environ avant notre ère. L'industrie lithique est caractérisée par des pointes de La Gravette, lames élancées dont l'un des bords est rendu rectiligne par une retouche abrupte, des burins de types divers et des sagaies en os ou ivoire et, en Europe orientale, par de nombreux autres outils d'os gravés d'un décor géométrique élaboré.
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BREUIL abbé HENRI (1877-1961)
- Écrit par Denise de SONNEVILLE-BORDES
- 5 574 mots
Il établit un classement chronologique de l'art rupestre d'après les superpositions de figures et les comparaisons de style avec les objets d'art mobilier, datés par les niveaux qui les contiennent ; cycle aurignaco-périgordien, avec figures en « profil absolu », avec une seule patte par paire, et encornures, oreilles, sabots, en « perspective tordue », vus de face pour un animal de profil ; cycle solutréo-magdalénien, avec figures en perspective naturelle.
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PALÉOLITHIQUE
- Écrit par Denise de SONNEVILLE-BORDES
- 58 884 mots
Hors de France Par rapport à la France, les lacunes archéologiques sont importantes dans l'Europe de l'Ouest : le Périgordien inférieur est rare et limité aux régions situées au sud de la Loire ; il s'étend peu au-delà des Pyrénées, quoiqu'il y en ait quelques traces en Catalogne et que son existence soit révélée dans la région de Santander ; le Solutréen est absent sous sa forme classique, en dehors de la région franco-cantabrique ; les fouilles n'ont rien livré entre l'Aurignacien et le Magdalénien en Belgique, en Angleterre et en Allemagne, alors que les sites de l'ex-Tchécoslovaquie et ceux de l'Autriche révèlent le développement d'industries voisines du Périgordien de l'Ouest.
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PRÉHISTORIQUE ART
- Écrit par Laurence DENÈS, Jean-Loïc LE QUELLEC, Michel ORLIAC, Madeleine PAUL-DAVID, Michèle PIRAZZOLI-t'SERSTEVENS et Denis VIALOU
- 152 553 mots
- 11 médias
L'abbé Breuil fut le premier à tenter une classification des formes et des techniques : il imagina deux cycles, répétant une progression du plus simple au plus complexe, du trait à la polychromie par exemple, un cycle ancien « aurignaco-périgordien », un second plus récent et plus dense « solutréo-magdalénien ». Une abstraction logique excessive ajoutée aux incertitudes chronologiques ruina cette tentative pionnière (1952) qui avait toutefois bien mis en valeur certains critères stylistiques, telle la mise au point graphique de l'illusion de la perspective pour des représentations en deux dimensions vues de profil.