Pétainisme

"pétainisme" dans l'encyclopédie

• CARTIER RAYMOND (1904-1975)

  • Écrit par Paul MORELLE
  • 3 674 mots

  Sa foi dans le pétainisme ne l'empêche pas de rester pendant toute cette période profondément antiallemand. À la fin des hostilités, il se trouve officier de l'état-major du maréchal de Lattre en Allemagne. Il y demeurera pour assister au procès de Nuremberg (dont il tirera un ouvrage), avant d'entreprendre un voyage autour du monde. Son point d'attache est alors New York, où il est le correspondant permanent de l'hebdomadaire Samedi-Soir.

• ANTIGONE, Jean Anouilh Fiche de lecture

  • Écrit par Guy BELZANE
  • 8 432 mots
  • 1 média

  Ce scepticisme explique que la pièce ait pu être applaudie en son temps comme un appel à la Résistance et condamnée comme un ralliement au pétainisme. Et c'est aussi sans doute par là qu'elle continue de nous parler aujourd'hui.

• PÉTAIN PHILIPPE (1856-1951)

  • Écrit par Jean-Marie GUILLON
  • 13 160 mots
  • 2 médias

   Azéma), qui est adhésion à sa personne, est bien plus large que le pétainisme qui est engagement idéologique et politique en faveur du régime et de ses valeurs. On fait confiance au Maréchal, qui incarne une certaine France, alors que, très tôt, on exècre ses serviteurs. L'opprobre Le rejet Les Français imputent à son entourage et aux gouvernements successifs la collaboration qu'ils rejettent d'emblée et bientôt la dictature policière et étatique.

• OCCUPATION (France)

  • Écrit par Jean-Marie GUILLON
  • 33 622 mots
  • 12 médias

  L'évolution des ultras du pétainisme – Joseph Darnand, chef de la Milice, endossant l'uniforme allemand – témoigne de la radicalisation de ce qu'il en reste. Le clivage entre vichystes et collaborationnistes s'efface, comme le confirmera l'arrivée de Déat au ministère du Travail en mars 1944. Les troupes d'occupation se préparent à un débarquement allié en France.

• VICHY RÉGIME DE

  • Écrit par Jean-Pierre AZÉMA
  • 38 197 mots
  • 3 médias

  La Milice naît, en janvier 1943, de la volonté tenace d'activistes de l'ultra droite, issus de la Légion des combattants, qui se réclamaient alors d'un pétainisme autoritaire et répressif. Elle peut se doter progressivement d'une Franc-Garde encasernée et armée grâce à l'entremise de la SS (à laquelle prêtent serment les principaux chefs miliciens).