Pétrir
- Verbe à l'infinitif
Définition
- malaxer, presser
- façonner, donner sa marque
"pétrir" dans l'encyclopédie
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PETRI ELIO (1929-1982)
- Écrit par Jacques SICLIER
- 3 869 mots
- 1 média
Petri s'est attaqué, certes, aux injustices et aux abus du pouvoir (Todo modo est un réquisitoire contre la Démocratie chrétienne), mais il y avait chez lui une complexité de l'analyse politique, un manque d'espoir dans les constats existentiels que l'on n'a pas toujours perçus. La société et l'homme étant ce qu'ils sont dans les démocraties occidentales, Elio Petri préférait, à partir d'exemples et de modèles italiens, susciter le doute et faire réfléchir plutôt qu'affirmer des certitudes rassurantes.
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PETRI OLAUS (1493-1552) & LAURENTIUS
(1499-1573) - Écrit par Jean Maurice BIZIÈRE
- 1 651 mots
Les frères Olaus et Laurentius Petri (forme latine d'Olaf et de Laurent Petersson), d'origine modeste, firent leurs études de théologie à Wittenberg au contact direct de Luther et de Melanchton, et ils jouèrent un rôle important dans l'instauration de la Réforme en Suède. Olaf revint d'Allemagne en 1519 et se mit aussitôt à prêcher les idées nouvelles aux bourgeois de Stockholm, traduisant pour eux le Nouveau Testament et composant un recueil d'hymnes (1526).
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GRIFFIN JOHNNY (1928-2008)
- Écrit par Pierre BRETON
- 5 395 mots
Dans la ballade la plus méditative ou le blues le plus profond, il introduit une sorte d'agitation fiévreuse en de longues phrases aux courbes tumultueuses qu'il semble pétrir à pleines mains. Il aura été l'un des très rares souffleurs à pouvoir pratiquer sans dommage l'exigeante musique de Thelonious Monk. Classé avec Illinois Jacquet, Gene Ammons ou Eddie « Lockjaw » Davis dans la catégorie des « tough tenors » – expression que l'on pourrait traduire par « ténors coriaces », et qui manifeste l'influence du blues et des gospels sur l'improvisation swing –, Johnny Griffin montre, derrière le flot de ses improvisations torrentielles, un lyrisme puissant et dense qui en fait l'une des personnalités les plus marquantes de sa génération.
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SUJET
- Écrit par Baldine SAINT GIRONS
- 19 845 mots
» Car qui pourrait ignorer que le sujet de l'amour est aussi celui du sexe et de la tribu, comme il est par ailleurs celui du droit, du prince ou de la science ? Bref, tout se passe comme si l'être humain se découpait suivant les différentes incidences qui ont été arbitrairement adoptées à son égard : travailleur ou individu sexué, malade à soigner ou cadavre à disséquer, être inconséquent ou sujet responsable, matière à pétrir ou personne à respecter.
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NIETZSCHE FRIEDRICH (1844-1900)
- Écrit par Jean GRANIER
- 53 772 mots
- 1 média
Toute grande œuvre, à quelque degré, est toujours incomprise. Mais celle de Nietzsche, plus encore que les autres, provoque les malentendus. Sans doute parce qu'il est difficile de résister, en face de Nietzsche, à la double tentation : soit de chercher des prétextes pour neutraliser les terribles questions qu'il soulève, soit de projeter sur ses écrits des préjugés de doctrinaires et des fantasmes personnels.