Pétrus
- Nom masculin invariant en nombre
Définition
- argotiquement, postérieur
"pétrus" dans l'encyclopédie
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BOREL PIERRE-JOSEPH D'HAUTERIVE dit PÉTRUS (1809-1859)
- Écrit par France CANH-GRUYER
- 5 583 mots
Chef de file de ceux que l'on désigne communément du nom de « petits romantiques français », boudé par le succès de son vivant, Pétrus Borel s'impose aujourd'hui comme l'un des écrivains les plus originaux du romantisme. Il est le douzième des quatorze enfants d'une famille d'émigrés pauvres, réfugiée en Suisse après que le père eut combattu à Lyon, dans les rangs royalistes, les armées de la Convention.
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BERLAGE HENDRIK PETRUS (1856-1934)
- Écrit par Robert L. DELEVOY
- 3 990 mots
- 1 média
L'architecture dense, opaque, sentimentale, structurellement ornée du Néerlandais Berlage indique l'une des voies de recherche que l'architecture occidentale expérimente à la charnière de deux siècles pour tenter de répondre aux requêtes de l'évolution sociale, aux appels de la technologie. Berlage fait, en quelque sorte, le pont entre Richardson et Wright, aux États-Unis, et Pompe et Bodson en Belgique : il associe la tradition artisanale au maniement de produits industriels, la rigueur (de la composition) au sentiment (de la forme, de la substance, de la spatialité) pour donner sa pleine et entière valeur au geste architectural, compris comme une structure de communication (sémiotique) chargée de transmettre à l'homme-récepteur un régime plus ou moins étendu d'informations par l'intermédiaire d'un code où se reconnaît le langage particulier de l'architecte.
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CUYPERS PETRUS JOSEPH HUBERTUS (1827-1921)
- Écrit par Jean-Pierre MOUILLESEAUX
- 477 mots
Architecte néerlandais, Cuypers met au point un art néo-gothique nourri de la tradition flamande, marqué par l'œuvre de Viollet-le-Duc. Il édifie (ou restaure) de nombreuses églises (à Eindhoven, à Groningue, cathédrale de Breda) et crée le château-fort De Haar (1890) où il invente un univers de chevalerie idéal. Ses réalisations majeures tentent de créer une architecture nationale, monumentale et rationnelle : le Rijksmuseum (1877) et la gare centrale (1881) d'Amsterdam.
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CHRISTUS PETRUS (entre 1405 et 1410-1472/73)
- Écrit par Jacques FOUCART
- 5 676 mots
Vers 1430-1434, il aurait fait un voyage en Italie et serait passé, comme le suggère Charles Sterling, par l'Allemagne rhénane : la manière dont un Conrad Witz simplifie les volumes de ses personnages se rapproche tellement du style de Petrus Christus qu'on ne peut guère l'expliquer que par un contact direct entre les deux artistes. À son retour dans les Pays-Bas, Petrus Christus aurait travaillé dans l'atelier de Jan van Eyck, car il n'y a peut-être aucun primitif flamand qui soit plus proche du grand maître, si isolé à tant d'égards, de L'Agneau mystique.
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ROMANTIQUES PETITS
- Écrit par France CANH-GRUYER
- 1 600 mots
La critique contemporaine, devancée en cela depuis longtemps par Baudelaire, rend aujourd'hui sa place à Aloysius Bertrand (Gaspard de la nuit, 1842) et à Pétrus Borel (Rhapsodies, 1832 ; Champavert, 1833). Pétrus Borel faisait partie du Petit Cénacle qui fut, avec plus tard l'impasse du Doyenné, le haut lieu « petit-romantique », d'où furent issus également Philotée O'Neddy (Feu et flamme, 1833), Théophile Gautier et Gérard de Nerval première manière, Esquiros (Les Hirondelles, 1834 ; Les Chants d'un prisonnier, 1841), Charles Lassailly (Les Roueries de Trialph, notre contemporain, avant son suicide, 1833).