Pétulance
- Nom féminin singulier
Définition
- vivacité, exubérance
"pétulance" dans l'encyclopédie
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SCHUMANN ELISABETH (1888-1952)
- Écrit par Jean CABOURG
- 1 354 mots
Dans Mozart, elle jouera Susanna (Les Noces de Figaro) mais aussi Zerlina (Don Giovanni) et bien sûr Blonde (L'Enlèvement au sérail) avec une liquidité vocale qui n'excluait en rien l'expression mutine, le piquant et la pétulance. N'avait-elle pas campé une diabolique Adèle dans La Chauve-Souris de Johann Strauss ? À Vienne, elle osa même se risquer dans Wagner, portant son Eva des Maîtres chanteurs de Nuremberg vers des sommets de ferveur et de féminité.
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RIFAT OKTAY (1914-1988)
- Écrit par Gayé PETEK-SALOM
- 1 742 mots
Déjà l'on est frappé par l'aisance du style d'Oktay Rifat, par son écriture vive, pleine d'humour et de pétulance, par sa richesse d'imagination. Avec À peu près (Asaǧī Yukarī, 1952) et Le Corbeau et le Renard (Karga ile Tilki, 1954), il aborde la poésie à thème social, utilise des expressions idiomatiques et se réfère au folklore. Dans les œuvres suivantes, il se préoccupe surtout de recherches formelles.
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DUSEIGNEUR JEAN-BERNARD dit JEHAN (1808-1866)
- Écrit par Pierre GEORGEL
- 3 062 mots
- 1 média
Cette pétulance baroque semblait avoir disparu en France depuis Puget (à l'exception des sculptures de Géricault, restées à peu près inconnues) et sa tumultueuse résurgence, dans le Roland furieux de Duseigneur (Louvre) exposé au Salon de 1831, put donner un instant illusion d'une renaissance de la sculpture française. Le héros fou d'amour, faisant saillir « les grands os de sa forte poitrine » (Théophile Gautier) et tordant ses membres enchaînés, pouvait aussi passer pour l'image même de l'artiste romantique, luttant pour arracher à la résistance de la matière l'expression forcenée de son génie et de sa passion.
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KERR DEBORAH (1921-2007)
- Écrit par Alain GAREL
- 4 641 mots
Fort belle, visage fin, bien dessiné, regard intelligent, elle tranchait en effet avec les autres rousses de Hollywood qui incarnaient, selon une image stéréotypée, la pétulance, la volonté, la sensualité : elle apparaît froide, distante, un tant soit peu aristocratique, voire « puritaine ». Mais, c'est, d'une part, confondre les rôles auxquels elle a été condamnée, les cinéastes ayant tendance à limiter les acteurs à un emploi, et, d'autre part, ne pas tenir compte de son jeu discret, minimaliste et subtil.
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HAMPTON LIONEL (1908-2002)
- Écrit par Pierre BRETON
- 6 406 mots
- 1 média
Au piano, à la batterie ou à la tête d'orchestres de taille et de qualité diverses, sa pétulance et son sens du spectacle ont en revanche enthousiasmé les foules. Mais c'est au vibraphone qu'il doit sa place dans l'histoire : il révélera en effet toutes les possibilités d'un instrument dont le rôle était jusque-là resté anecdotique. L'interprète y montre une invention, une fougue et une virtuosité inimaginables, ouvrant la voie à des personnalités qui, comme Milt Jackson ou Gary Burton, conduiront l'instrument sur d'autres chemins esthétiques.