Pâtre
- Nom masculin singulier
Définition
- (en langage recherché) berger, gardien de bétail
"pâtre" dans l'encyclopédie
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PĀLA, dynastie (VIIIe-XIe s.)
- Écrit par Roland BRETON
- 1 497 mots
Le terme Pāla (protecteur, pâtre, roi) n'est que le suffixe accolé à chaque nom de souverain, leur dynastie étant en réalité celle des Bhauma. Le fils de Gopāla, Dharmapāla, domine déjà toute l'Inde du Nord-Est et la plus grande partie de la vallée du Gange. Le fils de Dharmapāla, Devapāla, étend, à la fin du ixe siècle, le pouvoir des Pāla sur l'Assam et l'Orissa et est en relations avec les Shailendra du royaume de Shrivijaya en Indonésie.
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TRISTAN ET ISOLDE (R. Wagner)
- Écrit par Timothée PICARD
- 10 500 mots
- 1 média
Cependant qu'il veille son maître, Kurwenal demande à un pâtre de monter la garde, afin qu'il l'avertisse de l'arrivée d'Isolde : en effet, il l'a faite demander pour que, grâce à ses dons, elle sauve une nouvelle fois Tristan de sa blessure mortelle. La mélodie plaintive du pâtre (« Öd und leer das Meer ! » : « La mer est triste et vide ! ») tire lentement ce dernier de sa torpeur (« Die alte Weise ; was weckt sie mich ? » : « Cet air ancien, pourquoi me réveille-t-il ? »).
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MUSES LES
- Écrit par Barbara CASSIN
- 2 866 mots
- 4 médias
« Nous savons dire bien des faussetés semblables aux vrais sens, mais nous savons, dès que nous voulons, proclamer les vérités » disent les Muses avant de s'éloigner dans la brume : le pâtre, ce « ventré », qui est aussi poète, doit donc accueillir dans sa parole le vrai avec le risque du faux. Ainsi les Muses, la beauté de la voix, sont oubli et risque du faux en même temps que dire du vrai : « Le poète ne dit pas la vérité, il la vit ; et la vivant, il devient mensonger.
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BORODINE ALEXANDRE PORFIRIEVITCH (1833-1887)
- Écrit par Michel-Rostislav HOFMANN
- 3 345 mots
De son propre aveu, les mélodies naissent spontanément dans son imagination, amples et pleines, et tout lui est prétexte à musique : les épis qu'agite un léger friselis, l'appel d'un pâtre, une troupe de paysans croisée au cours d'une promenade à la campagne, les eaux grises d'un fleuve sous la pluie, et même la lecture d'un supplice chez les Japonais ! Et en tout cela se retrouvent l'abondance mélodique, la spontanéité un peu naïve, la fraîcheur candide qui donnent tant de charme à ses compositions.
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CACUS
- Écrit par Jean-Paul BRISSON
- 2 988 mots
Mais le rôle du pâtre-brigand, capable de faire trembler ses semblables par ses rapports intimes avec le feu destructeur, est dévolu à Cacus. Ainsi a-t-on pu attribuer à Hercule l'honneur d'avoir débarrassé la Rome primitive de ce monstre sanguinaire et donc d'avoir purifié l'image du héros fondateur.