Pèlerinage
- Nom masculin singulier
Définition
- voyage de dévotion vers un lieu saint
- lieu, but de ce voyage
- voyage effectué à la mémoire de quelqu'un, de quelque chose
"pèlerinage" dans l'encyclopédie
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CHARTRES PÈLERINAGE DE
- Écrit par Olivier JUILLIARD
- 1 670 mots
Mais c'est en 876, quand Charles le Chauve s'y rend en pèlerinage et offre le « voile de la Vierge », que cette vocation s'affirme pleinement. En 911, Rollon et les Normands sont mis en fuite par le déploiement du « voile de la Vierge » : Chartres est devenu un haut lieu de pèlerinage. Après un incendie accidentel de la cathédrale, le culte de la Vierge y est renouvelé par saint Bernard.
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PÉLERINAGE À LA MECQUE DU SULTAN DU MALI
- Écrit par Jean BOULEGUE
- 1 009 mots
En donnant à son pèlerinage à La Mecque une magnificence qui fit impression, notamment en Égypte, le sultan, ou mansa, du Mali, Musa, signifiait qu'il prenait place parmi les grands souverains du monde musulman. Le Mali avait été fondé environ trois quarts de siècle auparavant (une chronologie plus précise est impossible) par Sunjata Keyta, à partir du pays mandingue, situé sur le haut Niger.
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PÈLERINAGES & LIEUX SACRÉS
- Écrit par Alphonse DUPRONT
- 125 280 mots
- 6 médias
En second lieu, dans nombre de cultures orientales et extrême-orientales, le vocabulaire définit le pèlerinage par le rite qui doit être accompli au terme du voyage : pour beaucoup, « tourner autour », cette circumambulation que l'on trouve déjà dans la racine sémitique hag et qui exprime l'acte pèlerin par excellence tant en Perse qu'au Tibet. En Inde, le pèlerinage prend son nom du lieu sacré originel : celui-ci est le tīrtha, qui désigne d'abord le gué, point de franchissement d'eau – tout naturellement, par lui, le pèlerinage est à la fois bain lustral et « passage ».
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PÈLERIN DE MARICOURT PIERRE (XIIIe s.)
- Écrit par Patricia RADELET DE GRAVE
- 7 982 mots
- 1 média
Dans cet ouvrage, il mentionne à plusieurs reprises les travaux de Pierre le Pèlerin de Maricourt.
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VITHOBĀ
- Écrit par Jean VARENNE
- 2 216 mots
Les fidèles de Vithobā, appelé aussi Vitthal (les deux noms sont d'étymologie incertaine), constituent une sorte de secte et ont l'obligation de se rendre en pèlerinage à Pandharpur au moins une fois par an. Ces différents traits (temple unique, pèlerinage, attitude corporelle insolite du dieu) ont donné à penser qu'il s'agissait là d'un culte non hindou, tardivement « récupéré » par les brahmanes ; on se fonde également pour étayer cette thèse sur le fait que la secte des pèlerins (vārkarīs) accepte tout le monde sans distinction de sexe ni de caste et que plusieurs des maîtres spirituels dont elle se recommande (par exemple, le célèbre Tukārām) furent en butte à la persécution des brahmanes.