Pécheresse
- Nom féminin singulier
- Adjectif féminin singulier
Définition
Employé comme adjectif
- qui est en état de péché
Employé comme nom
- personne qui commet un péché ou qui se trouve en état de péché
"pécheresse" dans l'encyclopédie
-
JACQUES APOCALYPSE DE
- Écrit par Michel PEZIN
- 1 175 mots
] parce que ta grâce vit en moi ! Sauve-moi de la chair pécheresse [...] parce que tu es la vie de la Vie... »
-
MARIE-MADELEINE sainte (Ier s.)
- Écrit par Jacques DUBOIS
- 2 078 mots
L'évangéliste Luc raconte (vii, 36-50) comment une pécheresse oignit de parfum les pieds de Jésus et les essuya avec ses cheveux. Les trois autres évangélistes connaissent une autre onction, faite à Béthanie, par Marie, la sœur de Marthe et de Lazare (Jean, xii, 1-8). Quelques Pères de l'Église hésitèrent avant d'identifier ces deux femmes avec Marie-Madeleine, mais, durant tout le Moyen Âge, en Occident, on crut qu'il n'y avait qu'une seule personne.
-
AU-DELÀ
- Écrit par Lucien JERPHAGNON
- 2 393 mots
Certaines croyances affectent d'un coefficient négatif un secteur déterminé de l'au-delà : vie diminuée dans le vieux sheôl hébraïque, vie torturée dans l'enfer (chez les chrétiens, par exemple) par le remords et les peines dues à une vie pécheresse. L'objectivation d'un au-delà du vécu actuel a toujours trouvé et trouve encore ses détracteurs et ses défenseurs, tout aussi convaincus, et d'aucuns soutiennent la possibilité, grâce à des techniques appropriées, d'une communication avec l'au-delà (spiritisme).
-
MARGUERITE DE NAVARRE (1492-1549)
- Écrit par Pierre JOURDA
- 7 975 mots
En 1531, elle publie le Miroir de l'âme pécheresse, longue méditation assez confuse où elle analyse son humilité, son néant devant le tout de Dieu (antithèse qu'elle développera sans cesse). En 1547, elle publie l'ensemble de ses poésies : les Marguerites de la Marguerite des princesses. Leur mérite essentiel est la spontanéité, une spontanéité un peu verbeuse, et la sincérité.
-
CHANDLER RAYMOND (1888-1959)
- Écrit par Jean-Paul ROSPARS
- 2 996 mots
- 1 média
Dans cet univers, la femme doit apparaître surtout comme l'Ève pécheresse ; les hommes tuent, mais le crime central des romans est toujours l'œuvre d'une femme : ainsi dans Le Grand Sommeil (The Big Sleep, 1939), Adieu ma jolie (Farewell my Lovely, 1940), La Grande Fenêtre (The High Window, 1942), La Dame du lac (The Lady in the Lake, 1943), Fais pas ta rosière (The Little Sister, 1949) et Sur un air de navaja (The Long Good-Bye, 1953).