Périmé
- Adjectif masculin singulier
- Verbe au participe passé masculin singulier
Définition
- qui n'est plus en cours de validité
- dépassé, démodé
Forme dérivée du verbe « périmer »
"périmé" dans l'encyclopédie
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SAINT-MARC GIRARDIN MARC GIRARDIN dit (1801-1873)
- Écrit par France CANH-GRUYER
- 1 590 mots
En 1833, chargé d'une mission d'étude sur l'organisation des « gymnases » en Allemagne du Sud, il dénonce le caractère périmé de l'enseignement français, trop axé sur les humanités classiques et très insuffisamment sur les réalités économiques et sociales (De l'instruction intermédiaire et de son état dans le midi de l'Allemagne). Il fait partie du Conseil royal de l'instruction publique, est reçu à l'Académie française (1844).
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CHEYNEY PETER (1896-1951)
- Écrit par Jean-Paul MOURLON
- 1 949 mots
Ce qui alors faisait sa force fait aujourd'hui sa faiblesse ; Cheyney n'a ni la virulence d'un Hammett ou d'un Chandler, ni la rigueur d'un Chase et, s'il est effectivement un précurseur, ce sont ceux à qui il a ouvert la voie qui ont le plus contribué à le rendre périmé. Ce n'est pas un hasard s'ils se répartissent en deux grands courants : l'humour parodique (Carter Brown et surtout San Antonio), et la violence pure (Mickey Spillane).
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DÉCHELETTE JOSEPH (1862-1914)
- Écrit par Alain DUVAL
- 2 023 mots
Si le volume consacré au Paléolithique et au Néolithique fut rapidement périmé, par contre la mise au point des périodes protohistoriques orienta toute la recherche en France pour plusieurs dizaines d'années. On peut même dire qu'elle l'immobilisa en grande partie, puisque les savants se sont longtemps référés à cet ouvrage comme à une mise au point définitive.
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HONORIUS AUGUSTODUNENSIS (1080-env. 1150)
- Écrit par Jean-Pierre BORDIER
- 3 372 mots
Si périmé fût-il chez les doctes, le platonisme facile d'Honorius n'a pas cessé d'inspirer les traités dévots jusqu'à la fin du Moyen Âge. Il marque un intérêt grandissant au xiie siècle pour les disciplines profanes, les sciences, la géographie légendaire. Son bestiaire fantastique aurait inspiré le tympan de Vézelay. L'un et l'autre, en tout cas, puisent au même folklore, ce bien commun de l'Occident, plus que millénaire.
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SCHNITZLER ARTHUR (1862-1931)
- Écrit par Jacques LE RIDER
- 11 281 mots
- 2 médias
Au reproche qui lui était souvent fait, dans les années 1920, de s'obstiner à représenter le monde d'avant la guerre, au lieu de se tourner vers le présent, Schnitzler pouvait à bon droit répondre, dans une lettre de novembre 1924 à Jakob Wassermann qui avait déclaré à propos de Mademoiselle Else (1924) qu'il retrouvait dans cette nouvelle en forme de monologue intérieur un « monde fini, périmé, condamné à mort » : « Autrefois, ce n'était pas une grande époque et le monde prétendument englouti et périmé est aussi vivant et présent que toujours.