Paître
- Verbe à l'infinitif
Définition
- en technologie, brouter l'herbe, manger pour certains animaux
Expressions autour de ce mot
- envoyer paître quelqu'un : renvoyer vivement une personne
"paître" dans l'encyclopédie
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PÂTURE VAINE
- Écrit par Roger BÉTEILLE
- 994 mots
Anciennement, après la levée du foin ou de la récolte, les troupeaux individuels ou collectifs pouvaient parcourir toutes les parcelles sans que le propriétaire de celles-ci puisse s'y opposer ; mais chacun d'entre eux ne pouvait envoyer paître qu'un troupeau proportionnel à la superficie des terres qu'il livrait lui-même à la vaine pâture (on dit aussi vide pâture).
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PONGAL ou FÊTE DU SOLSTICE D'HIVER
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 1 450 mots
» Les vaches font l’objet d’une vénération particulière à l’occasion de Pongal : on peint leurs cornes, on les orne de guirlandes de fleurs et de fruits, puis on les emmène en procession, avant de les laisser paître librement.
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ROME SEPT COLLINES DE
- Écrit par Joël SCHMIDT
- 2 187 mots
Sur le Palatin, qui deviendra le domaine privilégié des empereurs et de leur cour, les bergers romains faisaient paître à l'origine leurs troupeaux, et c'est l'un d'entre eux qui découvrit la Louve allaitant les Jumeaux ; c'est aussi autour du Palatin que Romulus trace l'enceinte de la ville, en creusant un sillon avec sa charrue. Sur l'Esquilin et sur le Cœlius, d'autres villages sont bâtis.
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ASSOLEMENT
- Écrit par Françoise MOYEN
- 2 293 mots
Cependant, il ne faut pas tenir pour générale la pratique de l'assolement, qui resta toujours limitée aux pays d'openfield : non seulement les pâturages naturels y sont plus rares, mais encore ce sont les seules régions où, les parcelles n'étant pas encloses en permanence, on n'aurait pu mener paître les troupeaux sur des jachères dispersées dans le terroir sans risquer d'endommager les cultures voisines.
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BRĀHUĪ
- Écrit par Jean-Charles BLANC
- 4 585 mots
L'extension de l'agriculture a conduit à sacrifier les pâturages ; aussi les troupeaux sont-ils obligés de paître sur les territoires des nomades afghans qui, pendant l'hiver, occupent les régions septentrionales de la province du Baloutchistan. Les Brāhuī, qui nomadisent autour des points de sédentarisation, sur une aire de vingt kilomètres, sont les darshīn ; leur sort est lié à la vie des marchés, et le grand nomade, ou powindah, ne dépend pas d'un village.