Pagne
- Nom masculin singulier
Définition
- vêtement, tissu, qui entoure le corps de la taille aux genoux
"pagne" dans l'encyclopédie
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SHENNONG [CHEN-NONG]
- Écrit par Kristofer SCHIPPER
- 2 093 mots
Il est représenté assis, revêtu d'un simple pagne de feuilles (les vêtements n'apparaissent qu'à l'époque de Huangdi) et tenant dans sa main une gerbe. Mais Shennong connaît aussi les herbes médicinales. On lui attribue le premier herbier de la Chine, le Shennong bencao, ouvrage dont la rédaction initiale semble dater de l'époque des Han postérieurs et qui a été, par la suite, considérablement augmenté par des commentaires.
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ACROTÈRE
- Écrit par Martine Hélène FOURMONT
- 2 598 mots
À l'époque hellénistique, les acrotères évolueront parfois de façon particulière, comme sur le Grand Autel de Pergame, où des figures masculines tronquées émergent des angles et sont vêtues d'un pagne végétal traité en feuille d'acanthe.
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TARAHUMARA
- Écrit par Anne FARDOULIS
- 2 697 mots
Les hommes portent une sorte de pagne retenu par une ceinture tissée et une chemise européenne. Ils maintiennent leurs cheveux avec un bandeau et s'enveloppent dans une couverture en laine pour se protéger du froid. Suivant la saison, les femmes portent jusqu'à cinq jupons plissés et une chemise semblable à celle des hommes. Leurs seuls ornements sont des colliers en graines ou en perles de verre.
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ÖTZI, archéologie
- Écrit par Jean-Pierre MOHEN
- 3 010 mots
D'autres objets accompagnaient le corps : une hache à lame de cuivre, un arc, un carquois et des flèches, un poignard en silex dans un fourreau d'herbes tressées, un retouchoir, les restes d'une hotte, un filet, deux récipients en écorce de bouleau ; tous les vêtements : chaussures, jambières, pagne, manteau, cape, bonnet et un sac fixé à la ceinture.
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CHÉRET ANDRÉ (1937-2020)
- Écrit par Dominique PETITFAUX
- 3 835 mots
Armé d’un coutelas d’ivoire, vêtu d’un pagne et portant autour du cou un collier à cinq griffes hérité de son père adoptif, Craô, il résout dans chaque épisode un mystère, ou surmonte un danger, principalement par la réflexion, et fait profiter de ses nombreuses découvertes les tribus qu’il rencontre au hasard de son errance continuelle. Il sait faire du feu, fabriquer du pain, comprend que la Terre est sphérique, invente les canaux d’irrigation, la loupe, l’aiguille à coudre, le saut à la perche… L’œuvre apparaît, sinon animée par une conception matérialiste du monde – Pif était proche du Parti communiste français –, tout au moins guidée par la philosophie des Lumières, à l’opposé donc des récits à dominante irrationnelle et fantastique qui séduiront les enfants et les adolescents de la génération suivante.