Paléopathologie
- Nom féminin singulier
Définition
- en paléontologie, partie étudiant la pathologie des hommes fossiles
"paléopathologie" dans l'encyclopédie
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PALÉODÉMOGRAPHIE
- Écrit par Henri-Paul FRANCFORT
- 1 707 mots
On est en revanche sur un terrain plus ferme pour les études de paléopathologie (rhumatismes, usures et maladies dentaires, etc.), l'estimation de l'espérance de vie (environ 35 ans à l'Âge du bronze en Asie centrale), l'évaluation de la mortalité infantile, masculine (guerre), féminine (décès en couches). Parfois, des nécropoles, utilisées assez longtemps, permettent de tracer l’évolution démographique d'une population ; dans d'autres cas, une nécropole complète près d'un site correctement délimité permet d'en évaluer avec une bonne approximation la population.
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PATHOCÉNOSE
- Écrit par Danielle GOUREVITCH
- 3 433 mots
Dans de telles conditions, aux données de la paléopathologie s'ajoutent celles de l'« iconodiagnostic ». Proposée par Mirko Grmek et Danielle Gourevitch (Les Maladies dans l'art antique, Paris, 1998), cette forme de diagnostic rétrospectif des maladies repose sur l'examen des documents iconographiques naïfs, c'est-à-dire des œuvres d'art créées en dehors de toute intention médicale, tant en période préhistorique qu'en période historique, documentée par des textes de diverses natures.
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PESTE NOTION DE
- Écrit par Gabriel GACHELIN
- 13 820 mots
- 4 médias
, décrite par Thucydide, était probablement le typhus, encore que des études de paléopathologie aient permis de retrouver le bacille de la typhoïde dans des dents extraites des charniers de l'époque, ce qui n'exclut d'ailleurs pas une autre origine à l'épidémie. La peste antonine qui frappa Rome et la Méditerranée à partir de 165 après J.-C. fut très probablement une fièvre hémorragique, ou peut-être le typhus.
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PRÉHISTOIRE Méthodologie
- Écrit par Jean-Philippe RIGAUD et Jacques TIXIER
- 21 695 mots
Pour l'étude de l'homme et de ses activités Née avec la préhistoire, la paléontologie humaine ne nous apporte pas que des données somatiques (malheureusement trop rares et sur des restes trop fragmentaires), mais traite aussi des problèmes du « seuil d'hominisation » (attitude et aptitudes), de la phylogénie des différents hominidés jusqu'à la répartition géographique des différents types humains pour les périodes les plus récentes et comporte des domaines très variés : génétique, paléopathologie.
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PCR (polymerase chain reaction) ou AMPLIFICATION EN CHAÎNE PAR POLYMÉRASE
- Écrit par Véronique BARRIEL
- 28 109 mots
- 6 médias
Si l’on peut récupérer ces fragments et les amplifier, il devient possible, en dépit de son état, d'en déduire tout ou partie du génome initial de l'individu et, souvent, en paléopathologie, de préciser les infections dont il était atteint. La PCR est ainsi devenue l'outil primordial dans le domaine de la paléogénétique, qui consiste à récupérer et à analyser les séquences d'ADN d'organismes plus ou moins anciens, et ce aussi bien à partir des restes préservés dans les collections des musées d'histoire naturelle qu'à partir de ceux, squelettiques ou momifiés, d'organismes éteints depuis des centaines, des milliers voire des centaines de milliers d'années.