Palatin
- Nom masculin singulier
- Adjectif masculin singulier
Définition
Employé comme adjectif
- en anatomie, relatif au palais, partie supérieure de la cavité buccale
- dépendant d'un palais, habitation vaste et somptueuse
- relatif au palatin at
- qualifiait un seigneur titulaire d'une charge
Employé comme nom
- en Hongrie, le plus grand officier de la couronne
- en anatomie, os constitutif du palais dur
"palatin" dans l'encyclopédie
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PALATIN, Rome, archéologie
- Écrit par Manuel ROYO
- 21 226 mots
Dominant le Forum au nord et le Circus Maximus au sud, la colline du Palatin culmine à cinquante mètres environ au-dessus du Tibre et s'incline en direction du Forum Boarium par une pente, le Germal, autrefois considéré comme l'un de ses sommets. Voisin du fleuve et situé au centre du dispositif des collines sur lequel se développera Rome, le Palatin en serait aussi à l'origine.
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ANTHOLOGIE GRECQUE ou ANTHOLOGIE PALATINE
- Écrit par Pascal CULERRIER
- 3 552 mots
Le genre de l'épigramme connut une grande faveur dans la Grèce antique. Le terme fut d'abord réservé aux inscriptions gravées sur un monument (épitaphe, dédicace d'un ex-voto, légende explicative d'une œuvre d'art), puis il désigna les pièces de vers assez courtes pour pouvoir être gravées, ainsi que de brefs poèmes satiriques. Les Anciens s'attachèrent très tôt à réunir ces textes.
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CHAPELLE PALATINE, Aix-la-Chapelle (Allemagne)
- Écrit par Christophe MOREAU
- 1 123 mots
- 1 média
La réalisation de l'ensemble palatial d'Aix-la-Chapelle sur l'ordre de Charlemagne mit fin au caractère itinérant de la cour carolingienne, faisant de ce site la résidence privilégiée du souverain et la capitale du royaume. La construction du complexe débuta après 790 et fut confiée à Eudes de Metz. L'architecte choisit alors de réaliser un édifice à plan centré, octogonal avec un noyau central couvert d'une coupole de même plan.
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GONZAGUE ANNE DE, princesse palatine (1616-1684)
- Écrit par Jean-Marie CONSTANT
- 1 650 mots
Elle devint la femme du prince Édouard, comte palatin du Rhin, fils de Frédéric V de Bavière, qui avait été appelé au trône de Bohême mais n'avait pu s'y maintenir. Elle joua un rôle important lors de la Fronde. Habile, loyale, franche dans l'organisation des intrigues, elle savait unir les partis et jouissait d'un certain prestige parmi les frondeurs.
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CHARLOTTE-ÉLISABETH DE BAVIÈRE, princesse palatine (1652-1722)
- Écrit par Jean-Marie CONSTANT
- 1 561 mots
Fille de Charles-Louis, Électeur palatin du Rhin, la princesse palatine Charlotte-Élisabeth de Bavière vint en France en 1672 pour épouser Philippe d'Orléans, frère de Louis XIV et veuf d'Henriette d'Angleterre. Petite, mais grosse et même difforme à la suite d'une petite vérole mal soignée, elle était gaie, pétillante d'esprit et indépendante ; elle racontait volontiers des histoires de corps de garde.