Palestre
- Nom féminin singulier
Définition
- dans l'Antiquité, lieu où se pratiquait la gymnastique, dans l'Antiquité
"palestre" dans l'encyclopédie
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PALESTRE
- Écrit par Alain MAHUZIER
- 1 278 mots
- 2 médias
À Pompéi, la Grande Palestre est un quadriportique d'ordre composite, tandis que la Palestre samnite, plus ancienne, est pourvue d'un portique dorique. Les Romains dotèrent d'une palestre les innombrables thermes qu'ils édifièrent dans tout l'Empire (pour la seule ville de Rome, on peut citer entre autres les thermes d'Agrippa, de Caracalla, de Constantin, de Titus et de Trajan).
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THERMES
- Écrit par Gilbert-Charles PICARD
- 2 860 mots
- 2 médias
Dès ce moment le circuit d'utilisation normal est établi : le baigneur s'exerce d'abord dans la palestre, le plus souvent sans se dévêtir complètement, puis il entre dans le tepidarium (bain tiède), passe par l'étuve sèche, se plonge dans les baignoires fortement chauffées du caldarium et peut pour finir se tremper dans la piscine froide (frigidarium).
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STRIGILE
- Écrit par Alain MAHUZIER
- 898 mots
Sa forme en S évoque celle de l'instrument (racloir ou étrille de métal), composé d'une poignée et d'une lame creuse recourbée, qui servait aux athlètes pour se nettoyer le corps après les exercices sportifs de la palestre. L'utilisation du strigile avait inspiré à Lysippe sa statue de L'Apoxyomène (original de ~ 330, connu par une copie en marbre du Vatican, et une reconstitution en bronze, du Musée national de Varsovie).
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ISOCÉPHALIE RÈGLE D'
- Écrit par Gilbert-Charles PICARD
- 1 920 mots
La base de la palestre du Musée national d'Athènes, qui date de la dernière décennie du siècle, n'est plus régie par la convention ; bien que les proportions des deux éphèbes assis soient encore plus fortes que celles de leurs compagnons debout, leurs têtes se situent nettement plus bas. Le naturalisme du ve siècle entraîne l'abandon définitif de l'isocéphalie, dont on trouve pourtant encore des vestiges à l'Héphaistéion (Théséion) d'Athènes, et à Phigalie.
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ÉROS
- Écrit par Marcel DETIENNE
- 2 583 mots
- 1 média
Au ve siècle, dans le monde athénien, Éros est encore une figure centrale, intimement liée à l'éducation aristocratique, au gymnase et à la palestre. Dans l'entourage de Socrate, on était convaincu que l'armée la plus invincible serait celle qui alignerait sur un même rang l'amant et l'aimé. Un peu plus tard, Thèbes remporte ses plus belles victoires grâce au « bataillon sacré », composé de guerriers homosexuels que leur attachement réciproque entraîne à accomplir les plus hauts faits d'armes.