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Palette

  • Nom féminin singulier
  • Verbe à l'indicatif présent 1e personne du singulier

Définition

  1. objet plat de forme allongée
  2. plaque mince percée d'un trou pour placer le pouce, utilisée par le peintre pour le mélange des couleurs
  3. ensemble des couleurs utilisées en peinture
  4. gamme, éventail
  5. en boucherie, pièce de viande composée de l'omoplate et de la chair qui l'entoure
  6. plateau servant à transporter des marchandises
  7. argotiquement, main, langue
  8. (Belgique) petite pelle

Forme dérivée du verbe « paletter »

"palette" dans l'encyclopédie

  • GUJARĀT ÉCOLE DE

    • Écrit par Jeannine AUBOYER
    • 1 744 mots

    Jusqu'au xve siècle environ, la palette est pauvre : vermillon, pourpre, blanc, peu d'or, un trait noir assez lourd ; le fond, uni, est rouge vif (xiie-xvie s.). L'évolution se traduit par une surcharge progressive du fond (souvent bleu), l'emploi accru de la dorure et de l'argent, une palette plus variée : un vieux rose, du bleu, plus rarement un ocre et un vert s'ajoutent aux couleurs utilisées précédemment ; le trait est plus fin et plus délié.

  • BROWN FORD MADOX (1821-1893)

    • Écrit par Encyclopædia Universalis
    • 1 800 mots
    • 1 média

    Cette rencontre a sans aucun doute influencé la palette et le style de Brown. Son goût pour les couleurs claires et éclatantes et son intérêt pour le Moyen Âge apparaissent dans Wyclif lisant sa traduction de la Bible à Jean de Gand (1847). En 1848, Brown prend brièvement comme élève Dante Gabriel Rossetti et en 1850 il collabore au journal des préraphaélites, Germ.

  • TROUSSEQUIN

    • Écrit par Jean DELMAS
    • 635 mots

    Les cuirassiers ont des selles à troussequin ras, les dragons et la cavalerie légère un troussequin à appendice appelé « palette ». Au xve siècle, quand les hommes d'armes chargeaient, ils se redressaient sur leurs étriers, le séant sur la culière du troussequin.

  • ALICATADO

    • Écrit par Colette CROUZET
    • 1 155 mots

    Au xvie siècle, la palette des couleurs s'enrichit du jaune et du rouge. Les décors sont géométriques (entrelacs, polygone étoilé, croix) ou végétaux (palmette), ou encore épigraphiques dans le style coufique. Ce décor de revêtement est utilisé dans l'ornementation architectonique : pavement, lambris, colonne, balcon, tour, stèle funéraire. De l'Orient musulman (Kāchān, Damas, Konia, Iznik, Fusṭāṭ), il a gagné l'Espagne, surtout Séville et Grenade où il fut utilisé du xiiie au xve siècle.

  • HECKEL ERICH (1883-1970)

    • Écrit par Gérard LEGRAND
    • 1 064 mots

    Si dans ses premiers paysages (Chevaux dans un pré, 1908, Landsmuseum, Münster) Heckel n'emploie que trois ou quatre couleurs franches, sa palette s'assombrit et son graphisme devient plus complexe lorsqu'en 1911 il se fixe à Berlin. Il faut y voir l'influence de son métier de graveur sur bois, auquel il doit d'ailleurs la célébrité. Dans Le Canal à Berlin (1912, Wallraf-Richartz Museum, Cologne), l'inquiétude sourd des touches posées avec la même vigueur serrée que le réseau des traits, qu'on dirait exécutés à l'aide d'un canif.

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