Palpébral

"palpébral" dans l'encyclopédie

• TRACHOME

  • Écrit par Jean LEVADITI et Armand TIBI
  • 6 264 mots

  Les interventions chirurgicales sont rares ; il s'agit d'excision de paquets de granulations situés dans le cul-de-sac palpébral. On peut remédier aux opacifications de la cornée par des greffes lamellaires. On a constaté dans plusieurs pays que la thérapeutique avait dépassé son objectif immédiat, l'atténuation de la gravité des cas individuels, car une campagne de traitement de masse peut limiter la propagation de l'agent infectieux dans une collectivité, notamment dans les écoles, et réduire ainsi, finalement, la prévalence de la maladie.

• TRYPANOSOMIASE AFRICAINE ou MALADIE DU SOMMEIL

  • Écrit par Robert DURIEZ
  • 8 652 mots

  Dans les formes aiguës chez l'enfant, l'atteinte est caractérisée par un œdème palpébral unilatéral (signe de Romaña). Chez l'adulte, les formes chroniques se manifestent surtout par des cardiopathies souvent mortelles. La désinfection de l'habitat rural reste la seule méthode de lutte efficace.

• TRYPANOSOMIASE AMÉRICAINE ou MALADIE DE CHAGAS

  • Écrit par François NOIREAU
  • 34 374 mots
  • 5 médias

  Il faudra attendre 1935 pour que deux médecins argentins, Salvador Mazza et Cecilio Romaña, démontrent chez l'homme que la pénétration du parasite par la muqueuse oculaire déclenchait un œdème palpébral unilatéral, appelé signe de Romaña, le premier signe clinique tangible de l'infection aiguë par T. cruzi. Comme l'écrit très justement Delaporte, « le signe de Romaña marque une refonte du savoir ».

• TÊTE ET COU

  • Écrit par Claude GILLOT
  • 73 693 mots
  • 9 médias

  Elle se réfléchit sur le globe oculaire, dessinant ainsi un cul-de-sac oculo-palpébral circulaire ; elle se soude à la périphérie de la cornée. La face superficielle, prétarsale de la paupière, est recouverte par les différents faisceaux d'un muscle peaucier, l'orbiculaire des paupières. Ce muscle annulaire s'insère en dedans sur le ligament palpébral interne.

• ŒIL HUMAIN

  • Écrit par Jean-Antoine BERNARD et Guy OFFRET
  • 61 205 mots
  • 13 médias

  À l'inverse, un allongement palpébral lié à un relâchement musculaire dû à l'âge, ou à un traumatisme, éverse la paupière : c'est l'ectropion, qui entraîne l'irritation conjonctivale, le larmoiement chronique. À la limite du pathologique, les « poches » sous les yeux, les rides qui viennent avec l'âge sont dues à un relâchement progressif des éléments élastiques de la peau.