Palustre
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
- en médecine, qui concerne le paludisme, maladie fébrile, parasitaire transmise par l'anophèle (paludéen, paludique)
- qui vit dans les marais
"palustre" dans l'encyclopédie
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PALUDISME ou MALARIA
- Écrit par Robert DURIEZ, Yves GOLVAN et Encyclopædia Universalis
- 15 810 mots
- 4 médias
Ainsi :– l'endémie palustre est souvent accrue par la « mise en valeur » des régions chaudes ;– des moustiques vecteurs sont devenus résistants aux insecticides de contact ;– les médicaments antipaludiques sont mis en échec par l'acquisition de résistances chez le parasite.Ainsi, en dépit d’immenses efforts, le paludisme demeure la première cause « infectieuse » de mortalité.
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GOLGI CAMILLO (1843-1926)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 2 278 mots
Travaillant sur la malaria (1885-1893), Camillo Golgi constate que les deux types d'accès palustre irrégulier (la fièvre tierce, survenant un jour sur trois, et la fièvre quarte, se répétant un jour sur quatre) sont causés par deux espèces différentes du parasite protozoaire Plasmodium. Il observe également que les accès de fièvre coïncident avec la libération des spores du parasite hors des globules rouges.
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CONTINENTALES SÉRIES
- Écrit par Jean-Claude PLAZIAT
- 5 735 mots
Pour l'essentiel, les dépôts continentaux sont d'origine fluviatile, lacustre et palustre (de marais), mais on trouve aussi des dépôts éoliens et glaciaires ou fluvio-glaciaires à certaines périodes au climat plus rigoureux. Les sédiments apportés par le vent ont probablement couvert de grandes surfaces, mais il est rare qu'ils n'aient pas subi également des remaniements fluviatiles.
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ÉRICALES
- Écrit par Aline RAYNAL
- 6 371 mots
- 2 médias
La corolle montre un passage continu de la dialypétalie à la gamopétalie, depuis les Cléthracées, Pyrolacées, Empétracées, à pétales libres, ainsi que les Éricacées-Lédées (Ledum palustre), jusqu'aux Éricacées-Rhododendrées (affines des Lédées) et aux bruyères ; les corolles gamopétales sont de forme très variée : à tube court et lobes étalés (Calluna), en coupe (Kalmia), en trompette (Epacris) ou urcéolée (Erica).
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TOURBIÈRES
- Écrit par Marcel BOURNÉRIAS
- 17 217 mots
- 4 médias
Un stade mésotrophe superficiel (pH de 6 à 5) se marque par une mousse jaunâtre (Aulacomnium palustre), une violette (Viola palustris), le comaret... L'apparition de Carex stellulata et de quelques sphaignes indique le début du stade suivant : la tourbière haute oligotrophe. Le rôle des sphaignes est ici capital. Par leurs membranes riches en lignine, elles abaissent le pH jusqu'à 4 ; par leur structure particulière, elles retiennent énergiquement l'eau de pluie, mais, en période sèche, puisent par capillarité l'eau de la profondeur.