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Panégyriste

  • Nom singulier invariant en genre

Définition

  1. auteur d'un panégyrique, d'une louange publique

"panégyriste" dans l'encyclopédie

  • FARAZDAQ AL- (apr. 641-728)

    • Écrit par Jamel Eddine BENCHEIKH
    • 1 675 mots

    Très jeune encore, Tammām ibn Ghālib al-Farazdaq se signale à l'attention de sa tribu par son talent, et entame une très longue carrière de panégyriste et de satiriste dont les péripéties seront nombreuses. Son but est de devenir le protégé de la dynastie régnante, les Ummayades. Sa fortune, quelquefois changeante, le conduit à Médine de 669 à 675, en Iraq, à Damas, où il devient le panégyriste officiel de plusieurs califes, à Baṣra enfin, où il meurt non sans avoir connu, sur la fin de sa vie, quelques revers et même la prison.

  • SANĀ'I (1080 env.-env. 1131)

    • Écrit par Philippe OUANNÈS
    • 1 020 mots

    Il vécut à la cour de Ghazni auprès du sultan Bahrām Shāh (1118-1157) en tant que poète et panégyriste officiel. Touché par l'enseignement et la pratique soufie, il quitte Ghazni pour Marw et s'engage à partir de ce moment-là dans la voie mystique. Ses sept masnavis, de longs poèmes, sont tous consacrés à l'enseignement de la morale et du soufisme.

  • DAQĪQĪ ABŪ MANṢŪR MUḤAMMAD IBN AḤMAD (mort en 976/81)

    • Écrit par Michèle ÉPINETTE
    • 1 261 mots

    Panégyriste des princes samanides, Abū Mansūr Muḥammad ibn-Aḥmād Daqīqī est l'un des plus grands poètes du xe siècle. Sur l'ordre du souverain samanide Abū Ṣalāh Mansūr ibn-Nūh, il commence la versification d'un poème épique appartenant à la tradition nationale, connu sous le nom de Goshtāsb-Namā. Ce poème, relatif au roi Goshtāsb et à la prédiction de Zoroastre, décrit le combat entre Goshtāsb et Arzāsb.

  • ṬIRIMMĀḤ AL- (660 env.-apr. 738)

    • Écrit par Jamel Eddine BENCHEIKH
    • 1 244 mots

    Par la suite, il s'assagit et mène une carrière de panégyriste qui obéit plus à des mobiles ethniques (soutien aux Arabes yéménites) qu'à des préoccupations doctrinales. Pendant une vingtaine d'années, il se fait ainsi le défenseur de la grande famille des Muhallabides (de 700 à 720). Il se met ensuite au service d'un gouverneur de l'Irak, montrant qu'il a définitivement délaissé les idéaux de sa jeunesse.

  • DJĀMĪ (1414-1492)

    • Écrit par Michèle ÉPINETTE
    • 1 404 mots

    Il est le panégyriste officiel des princes timūrides et jouira de grandes faveurs, en particulier sous le règne de Sulṭān Ḥusayn Manṣūr ben Bayqarā et de son ministre Mīr ‘Alī Shīr Nawa‘ī, lui-même poète, et avec lequel il est très lié. Djāmī est l'un des derniers grands poètes sūfi écrivant dans la tradition des classiques. Niẓāmī, Sa‘adī et Hāfiz sont ses modèles favoris.

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