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Panarabisme

  • Nom masculin singulier

Définition

  1. en politique, doctrine politique qui prône l'unité linguistique ou culturelle arabe

"panarabisme" dans l'encyclopédie

  • MANFALŪṬĪ MUṢṬAFĀ LUṬFĪ AL- (1876-1924)

    • Écrit par Patrice DUBOC
    • 3 309 mots

    Des études classiques à Al-Azhar, où il fut le disciple du cheikh Muḥammad ‘Abduh, placèrent très tôt Manfalūṭī au centre des tensions entre modernisme et fidélité que développaient le nationalisme et le panarabisme face à l'irruption en Égypte de la technique et de la pensée occidentales. Dans le climat d'effervescence de la Naḥda (la Renaissance), période de pleine expansion de la presse arabe, il collabora à partir de 1908 au Mu'ayyad, hebdomadaire fondé au Caire en 1889 ; ces articles, réunis en volumes, forment la majeure partie des Mukhtarāt, 1912 (Morceaux choisis), pièces de vers et pages de critique littéraire, et des Naẓarāt (Regards), recueil d'essais (3 vol.

  • BALAFREJ AHMED (1908-1990)

    • Écrit par Françoise MEUSY
    • 3 260 mots

    Longuet, la revue nationaliste Maghreb ; il s'intéresse également au panarabisme et rencontre l'émir Arslan à Genève. En 1930, il est l'un des instigateurs des manifestations contre le dahir berbère. Il participe ensuite au Comité national pour la réalisation du plan de réforme et présente, en 1937, un mémoire sur la politique française au Maroc. Après les incidents d'octobre 1937, il doit se réfugier à Tanger, et ne sera autorisé à rentrer dans son pays qu'après le débarquement allié (1943).

  • JOUMBLATT ou DJOUMBLATT KAMAL (1917-1977)

    • Écrit par Lucien GEORGE
    • 3 379 mots
    • 2 médias

    En épousant le panarabisme à l'époque nassérienne, puis la cause palestinienne après la défaite arabe de juin 1967, Joumblatt a-t-il trahi le nationalisme libanais auquel les Druzes, en habitants de la montagne, sont ataviquement presque aussi attachés que les maronites ? Ses adversaires l'en accusaient. Il a toujours soutenu qu'il n'y avait nulle incompatibilité entre l'un et l'autre et que le nationalisme libanais plongeait ses racines dans l'arabité.

  • MATOUB LOUNÈS (1956-1998)

    • Écrit par Éliane AZOULAY
    • 3 531 mots
    • 1 média

    ont greffé / L'atroce grimace de la religion et du panarabisme / Sur la face de l'Algérie ». Mais où il se livre également à une sorte d'autocritique : « ...Ne m'abandonne pas / Je suis à toi, mon bourreau accoutumé ». Voire à de contradictoires déclamations : « La vérité : la répandre dans le cœur il le faut ! Rendons sa liberté au mensonge ». Pour finir sur un insondable pessimisme : « Le sort m'a dépossédé de moi-même / Il a ravagé mon corps / Je ne guérirai pas, je le sais ».

  • HABACHE GEORGES (1924-2008)

    • Écrit par Aude SIGNOLES
    • 4 831 mots

    Mais la sévère défaite militaire essuyée par les gouvernements arabes face à Israël en 1967 fragilise la position du raïs égyptien et l'idée même du panarabisme. Habache considère, dès lors, que seule la mobilisation des Palestiniens peut assurer la récupération de la terre patrie. Il crée le Front populaire de libération de la Palestine dans cette optique.

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