Pancréatique
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
- en physiologie, relatif au pancréas
"pancréatique" dans l'encyclopédie
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PEPTIDE P ou POLYPEPTIDE PANCRÉATIQUE (PP)
- Écrit par Jean-Louis SCHLIENGER
- 505 mots
Le peptide P (PP), ou polypeptide pancréatique, est sécrété de l'estomac au colon par les cellules EC1, mais il est avant tout d'origine pancréatique. Sa concentration augmente rapidement après un repas d'épreuve, mais son rôle physiologique n'est pas élucidé. Il semble participer aux signaux transmis de l'intestin vers le pancréas et passe pour un régulateur de la croissance intestinale, pancréatique et hépatique.
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PANCRÉAS
- Écrit par Jacques MIROUZE, Éric RENARD, André RIBET et Encyclopædia Universalis
- 42 563 mots
- 3 médias
L'injection intraveineuse de CCK-PZ accroît le contenu enzymatique du suc pancréatique sans affecter ni son volume ni son contenu de bicarbonate. Outre son action sur la sécrétion du suc pancréatique, cette hormone agit comme cholécystokinétique : elle favorise l'excrétion de la bile vésiculaire, d’où son nom lié à sa double fonction (CCK pour la partie hépatique, PZ pour la partie pancréatique).
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CHOLÉCYSTOKININE-PANCRÉOZYMINE
- Écrit par Jean-Louis SCHLIENGER
- 2 094 mots
Une hypersécrétion de CCK a été rapportée en cas d'insuffisance pancréatique et dans certains gastrinomes, alors qu'une hyposécrétion de CCK aurait été observée chez des patients présentant une pathologie de l'intestin grêle.
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DE GRAAF RÉGNIER (1641-1673)
- Écrit par Jacqueline BROSSOLLET et Encyclopædia Universalis
- 4 449 mots
- 1 média
Au cours de ses premiers travaux, De Graaf étudie la physiologie digestive et publie Disputatio medica de natura et usu succi pancreatici (1663), où il montre le rôle du suc pancréatique dans la digestion. Extrapolant ses résultats, il voit l'origine des fièvres intermittentes comme le paludisme dans le mélange lui-même intermittent de la bile et de ce suc dans le duodénum.
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RÉFLEXES CONDITIONNÉS
- Écrit par Henri Maurice BRUGÈRE
- 1 347 mots
Ce mécanisme acquis définit les « réflexes conditionnés », dont la mise en évidence restera associée au « chien de Pavlov », porteur d'une canule (salivaire, pancréatique...) et entraîné à répondre aux stimulations appliquées par l'expérimentateur. Cette découverte a été saluée comme une avancée dans la compréhension des mécanismes de l'activité nerveuse supérieure.