Pangermaniste
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
Employé comme adjectif
- en politique, relatif au pangermanisme, doctrine qui prône l'unité des peuples d'origine germanique
Employé comme nom
- en politique, artisan de cette doctrine
"pangermaniste" dans l'encyclopédie
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PANGERMANISME
- Écrit par Jean BÉRENGER
- 4 049 mots
Le mouvement pangermaniste se situait hors des cadres politiques classiques, il prônait l'action directe, la violence, la force étant le seul argument qu'il employait. En ce sens il annonçait les méthodes politiques du xxe siècle. Il fut dominé par Georg Schönerer, dont les théories ont influencé Hitler et Alfred Rosenberg, le doctrinaire du parti nazi.
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MUTHESIUS HERMANN (1861-1927)
- Écrit par Roger-Henri GUERRAND
- 2 138 mots
Ce fut le Werkbund : à sa tête, on remarqua bientôt un pangermaniste convaincu, l'architecte Hermann Muthesius. Plusieurs années attaché culturel à l'ambassade d'Allemagne à Londres, il en avait ramené deux ouvrages rédigés par lui sur l'architecture de la maison anglaise avec un talent de vulgarisateur passionné : durant sa vie, il a publié des centaines d'articles où il a pu apparaître, avant Le Corbusier, comme un missionnaire de l'esthétique quotidienne.
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STRESEMANN GUSTAV (1878-1929)
- Écrit par François-Georges DREYFUS
- 2 076 mots
- 2 médias
On peut se demander s'il n'a pas continué à être le pangermaniste qu'il était du temps de sa jeunesse. Il a laissé des Papiers inédits (1932-1933).
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SCANDINAVISME
- Écrit par Claude NORDMANN
- 2 817 mots
- 1 média
Christian VIII, prétendant rattacher le Slesvig à l'administration danoise, déclenche la réaction pangermaniste qui se manifeste au congrès de Lübeck de 1847. Oscar Ier envoie en 1848 un corps de troupe pour aider le Danemark de Frédéric VII dans l'affaire des duchés. La Suède-Norvège, ainsi que la Grande-Bretagne, la France et la Russie garantissent le statu quo (traité de Londres de 1852).
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BAHR HERMANN (1863-1934)
- Écrit par Dieter HORNIG
- 3 071 mots
Successivement marxiste, pangermaniste, antisémite, républicain, athée et monarchiste, Bahr salua la guerre de 1914-1918 comme une épreuve purificatrice et humanisante pour se stabiliser finalement dans un catholicisme autoritaire qui préfigure le clérico-fascisme autrichien d'après 1934. Ces changements perpétuels lui valurent la solide et durable inimitié de Karl Kraus.