Pangolin

"pangolin" dans l'encyclopédie

• ANTHROPOLOGIE DES ZOONOSES

  • Écrit par Frédéric KECK et Christos LYNTERIS
  • 21 744 mots
  • 4 médias

  Les marchés aux animaux en Chine valorisent les qualités médicinales de certaines espèces sauvages élevées à cette fin (comme la civette ou le pangolin) ainsi que la fraîcheur et la complétude des volailles et des poissons achetés vivants, au risque de la transmission de certains pathogènes. L’anthropologie des zoonoses ne fournit pas seulement des observations sur les formes d’intimité ou la perception des risques dans les relations entre humains et animaux.

• CORONAVIRUS

  • Écrit par Gabriel GACHELIN
  • 14 784 mots
  • 1 média

  Il a par exemple été identifié dans les fèces d’un pangolin en janvier 2020. Il n’existe pas de traitement spécifique et les tentatives de se servir de tous les antiviraux connus ont été interrompues avec la fin de l’épidémie. Pathologie du MERS La pathologie MERS, causée par le MERS-CoV, a été identifiée en 2012 en Arabie Saoudite. La maladie débute brusquement, deux jours seulement après le contact infectieux, par une pneumopathie aiguë sévère, souvent associée à une brutale insuffisance rénale.

• MALADIES INFECTIEUSES ÉMERGENTES

  • Écrit par Gabriel GACHELIN
  • 44 158 mots
  • 7 médias

  L’animal qui transmet le virus à l’homme est peut-être le pangolin. Il peut exister des vecteurs intermédiaires, le pangolin, s'il s'avère « coupable », étant, par exemple, insectivore. Au contraire des deux cas précédents, le coronavirus Sras-Cov-2 a échappé aux barrières sanitaires mises en place et est responsable d’une pandémie meurtrière. Dans tous ces cas de maladie virale émergente, l’homme se trouve infecté en entrant en contact avec des animaux qui le sont ou en vivant dans un écosystème – le plus souvent rural – dans lequel le virus infectant circule.

• ÉPIDÉMIES ET PANDÉMIES

  • Écrit par Jacqueline BROSSOLLET, Georges DUBY, Gabriel GACHELIN, Jean-Louis MIÈGE et Encyclopædia Universalis
  • 114 630 mots
  • 15 médias

  Les épidémies, ces maladies sociales aux effets brusques et amples, ont longtemps été aussi méconnues des historiens que redoutées des contemporains. Si elles ont leurs rythmes propres, elles sont néanmoins en étroite corrélation avec les crises de subsistance, les mentalités, les échanges commerciaux, les guerres ou les pèlerinages. L'étude des épidémies est ainsi au carrefour des disciplines : elle appartient, certes, à la médecine, mais aussi à la géographie humaine par ses modes de propagation et ses routes, à la psychologie sociale et à la démographie par ses effets, à l'histoire, enfin, dont elle accélère, ou freine, les transformations structurales et dont elle modifie les conjonctures.