Panislamisme
- Nom masculin singulier
Définition
- en politique, mouvement politique prônant l'unité des peuples musulmans
"panislamisme" dans l'encyclopédie
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PANISLAMISME
- Écrit par Robert SANTUCCI
- 4 108 mots
Le panislamisme repose sur le sentiment d'appartenance à la Cité musulmane fondée par Mahomet à Médine (622-632). Après la mort du Prophète fut instauré le califat, qui n'assura l'unité de la communauté (Umma) qu'à peine un peu plus d'une vingtaine d'années. Celle-ci se brisa au temps du quatrième calife, Ali, et par la suite aucun successeur n'a régi la totalité des musulmans.
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KAWĀKIBI ‘ABD AL-RAḤMĀN AL- (1849-1903)
- Écrit par Yves THORAVAL
- 1 538 mots
Mais, à la différence du panislamisme d'al-Afghāni, al-Kawākibi développe des idées qui préfigurent le nationalisme arabe moderne. Tout en défendant l'idée de l'unité islamique, il conclut à la supériorité culturelle des Arabes sémites, « inventeurs » d'un Islam qui a sorti des peuples de l'ombre (les Turcs) ou qui les a revivifiés (les Persans). C'est donc la supériorité ethno-culturelle des Arabes qu'al-Kawākibi expose.
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SAYYID AḤMAD LUTFI AL- (1872-1963)
- Écrit par Gilbert DELANQUE
- 1 736 mots
Il a pour devise celle de la « révolution » d'‘Arābī pacha, « l'Égypte aux Égyptiens », s'opposant ainsi à l'ottomanisme, au panislamisme, ainsi qu'à l'accaparement des postes par les étrangers. Il apparaît cependant comme un modéré prêt à collaborer avec les Anglais pour préparer le pays à l'indépendance ; il définit la doctrine de l'« égyptianité » (al-misriyya), qui devait devenir un peu plus tard celle même du nationalisme égyptien.
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DJAMĀL AL-DĪN AL-AFGHĀNĪ (1838-1897)
- Écrit par Gilbert DELANQUE
- 1 708 mots
Propagandiste du panislamisme, il est considéré comme un des principaux fondateurs de plusieurs nationalismes orientaux.
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KHALED IBN ‘ABD AL-‘AZĪZ (1914-1982) roi d'Arabie Saoudite (1975-1982)
- Écrit par Fernand TOMICHE
- 7 135 mots
En politique étrangère, il favorise le panislamisme et maintient l'alliance avec les États-Unis. Ses relations avec Washington connaîtront des difficultés après les accords de Camp David mais jamais le principe même de l'alliance ne sera remis en question. Khaled, avec une prudence toute bédouine, ne veut pas se couper des pays modérés du monde arabe qui désapprouvent la paix israélo-égyptienne.