Pantois
- Adjectif masculin invariant en nombre
Définition
- stupéfait, sidéré
"pantois" dans l'encyclopédie
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Humoresque, TATUM (Art)
- Écrit par Eugène LLEDO
- 1 507 mots
Elle est pourtant un véritable festival de technique pianistique ponctuée par des changements de pulsation, des citations, des prestissimos vertigineux et des fulgurances mélodiques qui laisseront pantois un Vladimir Horowitz ou un Samson François. En entendant son célèbre Tiger Rag, Stéphane Grappelli ne voudra d'ailleurs pas admettre qu'un seul pianiste puisse produire tant de notes à la fois! Dans cette évocation d'un thème célèbre de Dvořák, Art Tatum, adepte de Fats Waller, fait entendre un orchestre complet et ses voix indépendantes grâce à un toucher unique.
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BARNUM CIRQUE
- Écrit par Jean BAUDEZ
- 2 917 mots
- 1 média
Il laisse les Français pantois. On en parle encore.
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KYD THOMAS (1558-1594)
- Écrit par Henri FLUCHÈRE
- 4 302 mots
Il crée la tragédie de la vengeance, avec les conventions et les accessoires qui vont servir à une multitude de dramaturges après lui : le vengeur noble de son fils assassiné (Hieronimo), qui périt au moment de sa vengeance ; le « villain », Lorenzo, qui est le premier « machiavélien » sur la scène (avant Aaron de Titus Andronicus, 1589-1592, et Le Juif de Malte de Marlowe, 1594) ; le fantôme d'Andrea qui crie vengeance précède celui de Hamlet (1601-1602) ; la « pièce dans la pièce » — la pièce montée à la cour par Hieronimo, pour assouvir sa vengeance sur le meurtrier de son fils, précède celle montée par Hamlet pour démasquer Claudius ; la lenteur même du cheminement de la vengeance qui détermine une multiplicité d'incidents ; la rhétorique superbe, enfin, qui, sans avoir le lyrisme ardent de Marlowe (dans Tamerlan, par exemple), usant de toutes les ressources du style tragique emprunté à Sénèque, laisse l'auditeur pantois.
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HINES EARL (1905-1983)
- Écrit par Pierre BRETON
- 5 211 mots
- 1 média
Ces deux jeunes gens — Armstrong a vingt-huit ans et Hines vingt-deux — saisissent au vol les phrases énoncées par chacun et les développent à tour de rôle avec une verve et une fantaisie qui laissent pantois. Cette identité de style était si évidente que l'on qualifiait de trumpet style la manière de Earl Hines, lequel, à cette époque, fait preuve d'une activité débordante.
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SCIUTTI GRAZIELLA (1927-2001)
- Écrit par Pierre BRETON
- 5 592 mots
Sa voix n'était pourtant exceptionnelle ni par l'amplitude ni par le timbre ; en revanche, sa maîtrise technique – qu'il s'agisse de projection, de justesse, d'agilité ou de souplesse – laisse pantois. Si l'on ajoute un charme, une distinction et une présence scénique irrésistibles, on comprend pourquoi Graziella Sciutti a si longtemps enchanté les vrais amateurs.