Papisme
- Nom masculin singulier
Définition
- en religion, obéissance à l'autorité papale
- péjorativement, religion catholique romaine
"papisme" dans l'encyclopédie
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JURIEU PIERRE (1637-1713)
- Écrit par Bernard ROUSSEL
- 5 586 mots
Dans ce second ouvrage, très controversé, il applique les prophéties de l'Apocalypse à la situation contemporaine plus clairement qu'il ne l'avait fait dans les Préjugés légitimes contre le papisme, rédigés contre P. Nicole (1625-1695). Il fait connaître ses convictions et ses encouragements par la diffusion des Lettres pastorales adressées aux fidèles de France.
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WEIGEL VALENTIN (1533-1588)
- Écrit par Bernard GORCEIX
- 3 310 mots
Sa rupture avec le luthéranisme officiel, sa haine du césaro-papisme sont vives cependant. Ses relations avec les cercles paracelsistes sont attestées, mais l'existence d'un cercle weigelien est peu vraisemblable. La pensée et l'écriture de Weigel n'ont rien de déchirant. Les inquiétudes y sont filtrées, les affirmations discrètes. Tout est délié, subtil.
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HOFMANN MELCHIOR (1495 env.-1543)
- Écrit par Raoul VANEIGEM
- 4 093 mots
Hofmann y divise l'histoire de l'Église en trois périodes : des Apôtres au premier pape ; la souveraineté pontificale ; la fin du papisme et la Réforme, où la lettre devient Esprit et où le retour du Christ est annoncé par le martyre de ses témoins. C'est à cette époque que Hofmann rallie les anabaptistes et demande au Conseil de Strasbourg qu'une église leur soit accordée.
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COTTON JOHN (1584-1652)
- Écrit par Pierre-Yves PÉTILLON
- 4 383 mots
Le mouvement qui milite pour que l'Église d'Angleterre extirpe d'elle-même les « reliques du papisme » et tout ce qui subsiste dans les églises du royaume de la liturgie romaine traverse une période noire : la reine Élisabeth, afin de réduire à la discipline les prédicateurs d'obédience puritaine qui ne se « conforment » pas aux règles prescrites par l'Acte d'uniformité (1559), vient de nommer comme primat à l'archevêché de Canterbury leur vieil ennemi John Whitgift.
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RÉVOLUTION ANGLAISE SECONDE, dite GLORIEUSE RÉVOLUTION (1688)
- Écrit par Roland MARX
- 5 339 mots
Plus que le Stuart exécuté en 1649, Jacques II a justifié le soupçon d'être un suppôt du « papisme » et de favoriser le retour de l'Angleterre dans le giron romain : lui-même catholique avoué, il a favorisé ses coreligionnaires par l'octroi de dispenses individuelles du Test, leur permettant ainsi d'entrer dans l'administration et surtout dans l'armée ; bien plus, le 4 avril 1687, puis le 27 avril 1688, il a promulgué une « déclaration d'indulgence » portant dispense générale, au profit des dissidents protestants comme des catholiques romains, de toutes les mesures discriminatoires existantes et a prétendu imposer la lecture de cette déclaration dans toutes les églises anglicanes.