Paraclet
Issu de la forme : paraclet
- Nom masculin singulier
Définition
Avec une capitale
- en religion, nom du Saint-Esprit
"paraclet" dans l'encyclopédie
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PARACLET
- Écrit par André PAUL
- 4 391 mots
Il est donc une figure parallèle ou symétrique à celle même du Christ (en xiv, 16, tandis qu'il apparaît pour la première fois, on lit : « Et je [Jésus] prierai le Père et il vous enverra un autre Paraclet, pour être avec vous à jamais »). On a voulu voir l'origine du Paraclet dans le gnosticisme protomandéen : il serait l'adaptation de l'un des nombreux « révélateurs » célestes de la pensée mandéenne (R.
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MONTANISME
- Écrit par Pierre Thomas CAMELOT
- 2 350 mots
Un certain Montanus, néophyte, qui aurait été prêtre de Cybèle, se prétend l'organe du Paraclet, sinon le Paraclet lui-même. Il annonce un nouvel âge de l'Église, l'âge de l'Esprit, et l'imminence de la fin des temps. La Jérusalem nouvelle doit descendre du ciel près de la ville de Pépuze en Phrygie (l'identification est difficile), et le Seigneur régnera avec les élus durant mille ans.
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TOURNIER MICHEL (1924-2016)
- Écrit par Frédéric MAGET
- 11 120 mots
- 1 média
» (Le Vent Paraclet, 1977) Écrivain par compensation Michel Tournier naît à Paris le 19 décembre 1924 dans une famille aisée. Son éducation est profondément marquée par la culture allemande, la musique et la religion catholique. Son père est directeur général du Bureau international des éditions de musique (BIEM) chargé de la gestion des droits d'auteur de la musique enregistrée et sa mère est une ancienne universitaire germaniste.
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SAINT-ESPRIT
- Écrit par Joseph DORÉ et Richard GOULET
- 21 267 mots
Bien qu'on n'y parle pas d'une Trinité de personnes, l'étroitesse des relations entre le Père, le Fils et le Paraclet-Esprit de Vérité soulignée dans ce passage fut pour la théologie postérieure une invitation à réfléchir sur la Trinité. Dans les Actes des Apôtres, « l'Esprit-Saint », « l'Esprit du Seigneur » ou « l'Esprit » au sens absolu est la force qui anime et guide l'Église nouvelle.
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HÉLOÏSE (1101-1164)
- Écrit par Jean JOLIVET
- 4 236 mots
Héloïse devient religieuse (1118), puis prieure, à Argenteuil ; elle est ensuite abbesse du Paraclet, couvent donné par Abélard (1129) aux religieuses d'Argenteuil expulsées du leur par Suger, abbé de Saint-Denis (dont dépendait Argenteuil). Elle y fait transférer le corps d'Abélard quelques mois après sa mort (1142), et y meurt elle-même. Figure séduisante et complexe, dans laquelle ses contemporains ont d'abord vu (comme l'atteste Pierre le Vénérable) une jeune fille d'une science étonnante ; puis l'héroïne de chansons d'amour composées par Abélard et que tous chantaient ; puis encore une abbesse de grand renom, s'acquittant de sa tâche avec conscience, sens pratique et succès — telle apparaît Héloïse.