Paraguayenne
- Nom féminin singulier
- Adjectif féminin singulier
Définition
Employé comme adjectif
- relative au Paraguay en Amérique centrale
Employé comme nom
- originaire ou habitante de cet État
"paraguayenne" dans l'encyclopédie
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STROESSNER ALFREDO (1912-2006)
- Écrit par Gérard PONTHIEU
- 2 834 mots
Né à Encarnación, d'un père émigré allemand et d'une mère paraguayenne, Alfredo Stroessner est d'abord élève de l'École militaire. À vingt ans, sous-lieutenant, il prend part à la guerre du Chaco (1932-1935) contre la Bolivie. Devenu capitaine, puis colonel, il se distingue par son ardeur à réprimer les éléments progressistes lors de la guerre civile qui secoue le pays sous la dictature du général Morinigo (1940-1948).
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PARANÁ, fleuve
- Écrit par Romain GAIGNARD
- 3 673 mots
- 2 médias
Cette présence humaine précaire et lacunaire a été toutefois bouleversée par la politique paraguayenne d'occupation et de mise en valeur des plateaux forestiers de l'Est, qui coïncidait avec l'arrivée sur le bord du fleuve du front pionnier brésilien. Un pont a été jeté sur le Paraná au droit de Foz do Iguaçu, qui est devenu une ville tête de développement sur la route Asunción-Curitiba.
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PARAGUAY
- Écrit par Rubén BAREIRO-SAGUIER, Renée FREGOSI, Sylvain SOUCHAUD et Encyclopædia Universalis
- 72 997 mots
- 5 médias
La structure urbaine paraguayenne se développe avec l'émergence, sur la frange orientale, de petits et moyens centres. En 2002, 57 % de la population paraguayenne réside en ville. La primauté urbaine d'Asunción demeure (512 112 hab. en 2002), mais certaines fonctions économiques se déplacent dans les villes de la périphérie orientale du territoire national.
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ROA BASTOS AUGUSTO (1917-2005)
- Écrit par Bernard SESÉ
- 4 484 mots
Sous un titre aux échos bibliques, ce chant de la « douleur paraguayenne » dénonce une réalité nationale, faite d'arbitraire, de violence politique, d'instabilité économique, de conflits sociaux, qui seront exacerbés sous la dictature du général Stroessner (1954- 1989). Ces thèmes vont informer de nombreux écrits de l'écrivain, ardent défenseur de la cause des pauvres, paysans ou Indiens Guaranis, exploités par les classes dominantes (Los Pies sobre el agua, 1967 ; Madera quemada, 1967 ; Moriencia, 1967 ; Cuerpo presente y otros cuentos, 1971 ; Contar un cuento y otros relatos, 1984).
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MOI, LE SUPRÊME, Augusto Roa Bastos Fiche de lecture
- Écrit par Ève-Marie FELL
- 4 954 mots
Résurrection d'un homme, résurgence d'un mythe, réécriture de l'histoire paraguayenne, Moi, le Suprême est tout cela et pas seulement. Légendes, épisodes bouffons ou fantastiques, notes borgésiennes s'insèrent avec humour dans un tissu verbal où brillent, inoubliables, des objets magiques : un crâne, un chien polyglotte, une fleur d'amarante, un porte-plume, une mouche.