Paramilitaire
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
- désigne un groupe organisé et agissant comme l'armée, sans en faire partie
"paramilitaire" dans l'encyclopédie
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NICHIREN-SHŌ-SHŪ
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 2 098 mots
Le Sōkagakkai reçut alors une structure paramilitaire qui lui assura une rapide et imposante progression ; il donna naissance au parti Kōmeitō, au sein duquel s'expriment ses ambitions politiques. Vers 1965, la secte prétendait compter six millions de familles d'adeptes. Elle s'est étendue aujourd'hui au-delà des frontières du Japon. Ainsi, aux États-Unis, l'organisation laïque équivalant au Sōkagakkai, le Nichiren-shō-shū of America, comptait, en 1970, soixante-mille familles de fidèles.
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MOSLEY sir OSWALD (1896-1980)
- Écrit par Roland MARX
- 2 375 mots
- 1 média
Grand orateur, Mosley réussit à séduire une fraction des masses, éprouvées par la crise mondiale de l'économie, et attirées aussi par le caractère paramilitaire du nouveau parti ; il bénéficie aussi pendant les premières années du soutien de quelques journaux, dont le Daily Mail. Il ne comptera cependant jamais plus d'une vingtaine de milliers de partisans et ne pourra tenir durablement que des fiefs limités, dont certains quartiers de l'East End de Londres.
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SOKOLS
- Écrit par Vladimir Claude FISERA
- 3 811 mots
- 1 média
Fügner, les Sokols (faucons) s'inspirent du Turnverein allemand alliant l'éducation physique et la formation patriotique de la jeunesse en une organisation nationaliste qui se veut paramilitaire. Cette société se développe surtout dans la Bohême du Nord et dans la Moravie industrielle, en milieu urbain et parmi la classe moyenne. Liés aux Jeunes Tchèques, puis aux divers partis nationaux, les Sokols proposent des volontaires à l'Autriche contre la Prusse en 1866.
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TÜRKES ALPARSLAN (1917-1997)
- Écrit par Christophe CHICLET
- 3 613 mots
Au printemps, ses militants commencent à brutaliser les étudiants de gauche et, à l'été, il organise des camps d'entraînement paramilitaire pour ses jeunesses, qui vont fonder le mouvement terroriste des Loups gris. En février 1969, il transforme le P.N.P. en Parti du mouvement national (P.M.N.) et prend le titre de « guide suprême ». Deux mois plus tard, ses Loups gris commencent leurs expéditions meurtrières sur les campus.
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GRIVAS GEORGES (1898-1974)
- Écrit par Nikos ATHANASSIOU et Liliane PRINCET
- 4 644 mots
- 2 médias
Les « xistes », en effet, n'ont de parti que le nom ; c'est essentiellement une formation paramilitaire extrémiste qui se livrera de 1945 à 1947 à des attentats politiques contre les partisans de gauche en vue de préparer le retour du roi. On considère que c'est à partir de 1948 que Grivas songe à entreprendre à Chypre une lutte armée contre les Anglais qui refusent depuis plus de vingt ans d'accorder à l'île le rattachement à la Grèce (Enosis) réclamé avec insistance par les 80 p.