Paraphrénique
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
- en pathologie, relatif à la paraphrénie, psychose délirante chronique caractérisée par l'affabulation
"paraphrénique" dans l'encyclopédie
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PARAPHRÉNIE (histoire du concept)
- Écrit par Georges TORRIS
- 2 192 mots
Variété de délire chronique caractérisée par la préservation d'un secteur important de la personnalité (structure paralogique) et par la prédominance du mécanisme imaginatif (thèmes fantastiques). Si le mot « paranoïa » appartient à la nosologie hippocratique, celui de paraphrénie fut créé à son imitation, en 1882, par K. Kahlbaum pour désigner, conformément à l'étymologie, un désordre des fonctions cognitives.
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DÉLIRE (histoire du concept)
- Écrit par Gabriel DESHAIES
- 16 025 mots
La psychiatrie française admet généralement, selon une terminologie restant influencée par Kraepelin, trois types de structure : paranoïaque, paranoïde, paraphrénique. Les psychoses paranoïaques sont à la fois les plus accessibles à la compréhension d'autrui et les plus réfractaires à l'action psychologique. Le malade construit un « roman », aux significations assez claires quoique fausses, à la systématisation suffisamment cohérente, pourvue d'une logique interne, déraisonnable autant qu'impérieuse.
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PARANOÏA (histoire du concept)
- Écrit par Jacques POSTEL
- 17 331 mots
Ils se regroupent selon leur organisation, leur construction, leur structure, en trois grandes catégories : délires à structure paranoïde (délires incohérents, non systématisés, les plus proches des formes délirantes de la schizophrénie que sont les démences paranoïdes) ; délires à structure paraphrénique (délires fantastiques dont la prolifération, quoique encore très chaotique et d'inspiration diverse, s'organise un peu, comme en architecture, le « palais idéal » du facteur Cheval) ; délires à structure paranoïaque, qui se « caractérisent par le développement systématique et cohérent d'un drame persécutif, l'argumentation irréductible, lucide, pénétrable et même contagieuse, la tonalité affective et agressive fondamentale, l'absence d'affaiblissement psychique notable.
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PSYCHANALYSE (théories et pratiques)
- Écrit par Jacques SÉDAT
- 36 785 mots
- 1 média
C'est dire qu'il est possible de repérer une pathologie théorique dans la relation de n'importe quel sujet au champ théorique : autonomisation formalisante et solipsiste sur un mode paraphrénique, spéculation ontologisante comme célébration hallucinatoire d'une présence réelle de la vérité, exigence impérieuse de ne pas cesser d'écrire au risque de ne pas exister, restauration narcissique du corps par un corpus théorique.