Paraphylétique
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
- en zoologie, relatif à des espèces animales descendant de lignées voisines
"paraphylétique" dans l'encyclopédie
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CROSSOPTÉRYGIENS
- Écrit par Philippe JANVIER
- 2 960 mots
Les « Crossoptérygiens » sont donc un groupe paraphylétique et c'est pour cette raison que cette dénomination n'est pratiquement plus utilisée aujourd'hui, remplacée par celle de Sarcoptérygiens, mieux définie et sans ambiguïté.
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STÉGOCÉPHALES
- Écrit par Jean-Sébastien STEYER
- 9 159 mots
- 4 médias
Caractères et évolution Les stégocéphales correspondent à un vaste grade (ensemble artificiel ou paraphylétique) regroupant environ un millier d'espèces très diversifiées, connues du Dévonien supérieur (— 370 millions d'années [Ma] environ) au milieu du Crétacé (— 100 Ma environ), et réparties partout, d'Arctique en Antarctique et d'Amérique du Nord en Australie.
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GYMNOSPERMES
- Écrit par Sophie NADOT et Hervé SAUQUET
- 22 002 mots
- 7 médias
Tous ces fossiles possèdent le caractère principal des Spermatophytes (la graine), mais pas les traits spécifiques des Angiospermes (fleur, carpelle) : ce sont donc des Gymnospermes et l’ensemble des Gymnospermes, actuelles et fossiles, est donc paraphylétique. L’âge des Spermatophytes est distinct de celui des Acrogymnospermes (Gymnospermes actuelles), plus récent.
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MOUSSES
- Écrit par Catherine LENNE
- 7 793 mots
- 2 médias
Cependant, la phylogénie actuelle fait de ce taxon un groupe paraphylétique car, si ces trois lignées partagent bien un ancêtre commun, ce dernier est aussi celui de tous les autres groupes d’Embryophytes. Les bryophytes au sens large, excluant ainsi une grande partie des descendants de l’ancêtre commun des Embryophytes, est devenu un groupe ne pouvant être utilisé dans la classification phylogénétique.
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PLACODERMES
- Écrit par Hervé Léo LELIÈVRE
- 9 923 mots
- 4 médias
Ils rassemblaient les deux groupes au sein des élasmobranchiomorphes, un ensemble taxonomique dont la nature devenait alors paraphylétique. Cette idée eut la vie longue, et ce n'est qu'à la fin des années 1980 que la monophylie des chondrichthyens et celle des placodermes furent définitivement admises. Ces bouleversements systématiques sont en fait dus au progrès de nos connaissances dans plusieurs domaines.