Parasympathomimétique
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
Employé comme adjectif
- en physiologie, qualifie une substance dont l'action est similaire à celle de l'acétylcholine
Employé comme nom
- en physiologie, cette substance
"parasympathomimétique" dans l'encyclopédie
-
MUSCARINE
- Écrit par Philippe COURRIÈRE
- 1 283 mots
- 1 média
Sa formule développée possède de nombreuses analogies structurales avec celle de l'acétylcholine, analogies qui pourraient expliquer les propriétés pharmacologiques de la muscarine, qui est un parasympathomimétique : elle provoque une augmentation des différentes sécrétions (salive et sueur), une constriction des bronches, une augmentation du péristaltisme intestinal.
-
ÉSÉRINE ou PHYSOSTIGMINE
- Écrit par Philippe COURRIÈRE
- 2 263 mots
En pharmacologie, l'ésérine est un parasympathomimétique. Elle provoque une contraction de la pupille (myosis) ; on l'utilise donc en ophtalmologie (sous forme de collyres) pour le traitement du glaucome. Elle agit sur les fibres lisses de l'intestin et augmente le péristaltisme, d'où son emploi (sous forme de pilules ou de dragées) dans le traitement de certaines constipations.
-
NERVEUX (SYSTÈME) Neurobiologie
- Écrit par Jean-Marc GOAILLARD, Michel HAMON, André NIEOULLON et Henri SCHMITT
- 75 631 mots
- 11 médias
Cette conception fut étayée par la découverte d'une substance parasympathomimétique, la trémorine, capable de passer dans le cerveau et qui produit des symptômes voisins de ceux de la maladie de Parkinson : tremblements, rigidité, acinésie, auxquels il faut adjoindre des signes périphériques (salivation, larmoiement, diarrhée, bradycardie). Les anticholinergiques inhibent les actions périphériques et centrales.