Parménidien
- Adjectif masculin singulier
Définition
- relatif à Parménide ou au parménidisme
Synonyme
- parménidéen
"parménidien" dans l'encyclopédie
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ATOMISME
- Écrit par Jean GREISCH
- 7 508 mots
- 4 médias
Le non-être parménidien se confond avec le vide qui rend possible le mouvement des atomes, dont les formes rondes, anguleuses ou crochues leur permettent ou non de s'assembler. Persuadé que les impressions sensibles et qualitatives résultent du passage d'atomes de formes diverses par les pores des organes des sens, Démocrite anticipe la distinction qui sera faite plus tard par John Locke entre qualités premières et qualités secondes.
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DE LA TYRANNIE (L. Strauss) et CORRESPONDANCE (L. Strauss-A. Kojève)
- Écrit par Francis WYBRANDS
- 7 387 mots
Les philosophes « païens », dès lors qu’ils refusaient de « mettre le Concept en relation avec le Temps », ce que firent les modernes avec Kant puis Hegel, devaient nécessairement osciller entre le silence (parménidien) ou le bavardage (héraclitéen), pour enfin se décomposer dans le scepticisme. Ainsi, pour Strauss, la question que pose Xénophon en confrontant le tyran (Hiéron) et le sage (représenté par le poète Simonide) est celle de savoir si une bonne tyrannie est possible.
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GUILLÉN JORGE (1893-1984)
- Écrit par Claude ESTEBAN
- 8 385 mots
Guillén, comme à son corps défendant, prend conscience que le non-être s'est glissé dans l'être ; mais le scandale, pour ce parménidien farouche, serait de s'y résigner. « Cara a cara » (« Face à face »), le long poème qui vient clore le Cántico définitif, se propose – difficilement – de rétablir l'ordre originel du cosmos : « Nier la négation. Vaincre sa troupe.
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DÉMOCRITE (460 av. J.-C.?-? 370 av. J.-C.)
- Écrit par Fernando GIL et Pierre-Maxime SCHUHL
- 8 967 mots
Et, comme l'être parménidien, ils sont encore inengendrés, immuables, impassibles, c'est-à-dire inaltérables. Leur existence permettrait de résoudre, dans son principe même, l'aporie zénonienne de la dichotomie (si la divisibilité va à l'infini, elle amène au rien, et les corps se composeraient de rien (Aristote, Phys., I, 3, 187 a 1, Gen. et corr.
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IONIENS, philosophie
- Écrit par Clémence RAMNOUX
- 24 009 mots
Ils ne connaissaient pas davantage la « substance », ni même l'usage parménidien de l'« être ». Leur usage technique d'un terme Archè signifiant le « principe » reste lui-même incertain. Pourtant, ils avaient bien conçu « quelque chose » existant « tout à fait au commencement », possédant dignité supérieure et rang suprême, et la richesse et la force au superlatif.