Parménidienne
- Adjectif féminin singulier
Définition
- relative à Parménide ou au parménidisme
Synonyme
- parménidéenne
"parménidienne" dans l'encyclopédie
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MOÏRA
- Écrit par Robert DAVREU
- 5 515 mots
Comme le souligne Jean Beaufret dans l'introduction qui précède sa traduction du Poème de Parménide (Presses universitaires de France, Paris, 1955), le philosophe qui s'est le plus approché de l'entente homérique et parménidienne de la Moïra et qui a été ainsi le plus proche d'accomplir ce que Heidegger appelle le pas qui rétrocède de la philosophie vers une pensée plus matinale (dont la philosophie décline et continue à recevoir son unité à travers ses multiples visages) est Kant.
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ATOMISME
- Écrit par Jean GREISCH
- 7 507 mots
- 4 médias
La sphère parménidienne de la vérité se fractionne ici en un nombre infini d'unités insécables et pleines. Semblable aux particules de poussière en suspension dans l'air, le mouvement des atomes s'effectue dans le vide. L'attrait de cette « philosophie de la poussière » (Léon Brunschvicg) tient au fait que la réduction du complexe au simple et du divers à l'unité élémentaire assure l'intelligibilité du réel, sans faire appel à une causalité transcendante.
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RIEN (philosophie)
- Écrit par Jean GREISCH
- 6 882 mots
Hegel est d'ailleurs le premier philosophe qui ait tenté de comparer la thèse parménidienne d'après laquelle il n'y a que l'être qui soit, tandis que le rien n'est pas du tout, au bouddhisme, dans lequel le rien, le vide, apparaît comme principe absolu. Par le fait même, Hegel demande à tous ceux qui persistent dans l'idée de la différence de l'être et du rien, de se mettre en demeure d'indiquer en quoi elle existe.
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CIEL SYMBOLISME DU
- Écrit par Gilbert DURAND
- 15 815 mots
Cercle, coupole, sphère – que l'on songe à la sphère parménidienne – symbolisent la perfection dans le mouvement, le principe d'harmonie de tout mouvement permettant d'organiser, de classer, de ranger les angles des orients terrestres. Le Ciel constitue donc bien l'archétype des archétypes, le symbole majeur où se rassemblent, s'originent et s'expliquent tous les êtres et les choses de l'univers d'ici-bas.
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ANTIQUITÉ Naissance de la philosophie
- Écrit par Pierre AUBENQUE
- 61 250 mots
- 8 médias
À la contestation parménidienne de la réalité ontologique du mouvement, on oppose volontiers la théorie héraclitéenne de la mobilité universelle, qui fait que nous ne nous baignons jamais deux fois dans le même fleuve ou, comme renchérira son disciple Cratyle (env. 470-400), même pas une seule fois, parce que le fleuve n'est jamais identique à lui-même.