Parnassienne
- Nom féminin singulier
- Adjectif féminin singulier
Définition
Employé comme adjectif
- relative au Parnasse, mouvement poétique défendant la théorie de "l'art pour l'art", au XIXe siècle
Employé comme nom
- poète membre du Parnasse
"parnassienne" dans l'encyclopédie
-
VALADE LÉON (1841-1884)
- Écrit par Claude BURGELIN
- 336 mots
Poète d'inspiration à la fois parnassienne et « fantaisiste » (L'Affaire Arlequin, triolets, 1882), Léon Valade est surtout l'ami de Coppée, de Verlaine et fréquente la bohème littéraire. On a de lui, outre ses recueils de vers, quelques comédies inspirées par la vie de Molière, ainsi qu'une traduction de l'Intermezzo de Henri Heine.
-
MARTUCCI GIUSEPPE (1856-1909)
- Écrit par Alain FÉRON
- 4 137 mots
Reste sa musique de chambre, qui ne manque point non plus d'intérêt et qui, par son intimisme, recèle avec encore plus de vigueur le romantisme qui la sous-tend et l'élégance « parnassienne » qui la supporte : il s'agit principalement de son Quintette avec piano op. 45 (1878) et de son Premier Trio pour piano, violon et violoncelle op. 59 (1882).
-
LELY GILBERT (1904-1985)
- Écrit par Jean-Louis GABIN
- 4 135 mots
Ses œuvres de jeunesse le rattachent à la tradition symboliste et parnassienne, mais déjà l'expression de la sexualité la plus subversive y triomphe. D'abord tenté par la scène, secrétaire de Lugné-Poe au théâtre de l'Œuvre, Lely travaille ensuite chez des éditeurs d'art. En 1933, il publie Arden et entre comme secrétaire de rédaction à la Revue d'humanisme médical Hippocrate où il rencontre Maurice Heine.
-
DUFRÊNE FRANÇOIS (1930-1982)
- Écrit par Alain JOUFFROY
- 4 913 mots
Ayant participé, dès l'âge de seize ans, au mouvement lettriste, et cela jusqu'en 1953, il y a vite dépassé la thématique « parnassienne » de la poésie lettriste telle que la concevait son fondateur, Isidore Isou. Après avoir rencontré Guy Debord, puis Yves Klein en 1950, il a collaboré au journal Le Soulèvement de la jeunesse. Il y publie en 1953 son manifeste poétique : Demi-tour gauche pour un cri automatique !, où il annonce la naissance du « crirythme ».
-
DARÍO RUBÉN (1867-1916)
- Écrit par Sylvia MOLLOY
- 5 844 mots
On y retrouve, comme dans Azul, les grands thèmes de la poésie parnassienne et symboliste, mais vivifiés par un érotisme qui lui est particulier, et chantés comme seul pouvait le faire un Hispano-Américain qui détestait « la vie et l'époque où il [lui] fut donné de naître ». De retour en Europe en 1898, il séjourne en Espagne, puis, en 1900, s'installe à Paris d'où il entreprend plusieurs voyages en Italie, en Autriche, en Allemagne, en Angleterre.