Parotide
- Nom féminin singulier
Définition
Employé comme adjectif
- en anatomie, se dit d'une glande salivaire paire, située sous l'oreille interne
Employé comme nom
- en anatomie, glande salivaire paire
- gonflement de cette glande salivaire
"parotide" dans l'encyclopédie
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PARALYSIE FACIALE
- Écrit par Jean-Yves MÉAR
- 6 591 mots
Le zona du ganglion géniculé est également une cause classique de lésion du facial dans le rocher ; hors du crâne, une paralysie faciale peut être secondaire à un traumatisme, notamment obstétrical (compression par la cuillère d'un forceps), à une tumeur de la parotide, à une infiltration inflammatoire, comme dans la sarcoïdose, ou infectieuse, du nerf, comme dans la lèpre ; enfin, la paralysie faciale peut s'inscrire dans un tableau de neuropathie périphérique diffuse dans le cas d'un syndrome de Guillain et Barré, d'un diabète, d'une porphyrie, d'une maladie de Kahler, ou dans un tableau de syndrome malformatif complexe.
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DIGESTIF APPAREIL
- Écrit par Claude GILLOT et Encyclopædia Universalis
- 26 091 mots
- 5 médias
La parotide, la plus volumineuse (30 g), la plus latérale des glandes salivaires, se développe en arrière de la mandibule, en avant du pavillon de l'oreille. Elle peut être l'objet d'une tuméfaction d'origine virale, les oreillons. Le long canal de Sténon, qui la dessert, aboutit au vestibule de la bouche, en regard d'une grosse molaire supérieure.
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STÉNON, STENONIS NICOLAS ou STEENSEN NIELS (1638-1686)
- Écrit par Françoise DREYER
- 10 718 mots
- 2 médias
Un anatomiste de premier plan Il fera sa première découverte anatomique, celle du canal dit de Sténon (canal parotidien excréteur de la salive produite par la parotide), en 1660 à Amsterdam, avant d’accéder au grade de docteur en médecine à l’université de Leyde (Pays-Bas), haut lieu de la médecine, où il reste plus de trois ans et se lie d’amitié avec des naturalistes, médecins et philosophes, dont Spinoza.
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TÊTE ET COU
- Écrit par Claude GILLOT
- 73 720 mots
- 9 médias
À ces éléments s'ajoute un appareil glandulaire superposant un arc supérieur, lymphoïde, tout entier céphalique, profond, bordant la cavité du pharynx (amygdales) ; un arc moyen, salivaire (glandes sublinguale, sous-maxillaire et parotide), situé à la frontière de la tête et du cou ; un arc inférieur situé à la partie inférieure du cou et comprenant des glandes endocrines (thyroïde, parathyroïdes) et le thymus, organe lymphoïde, responsable de phénomènes immunitaires.
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PHYSIOLOGIE ANIMALE (histoire de la notion)
- Écrit par Georges CANGUILHEM
- 26 235 mots
- 5 médias
Lorsque Haller décrit le pancréas comme « la plus grande glande salivaire », on peut, à la rigueur, comparer sa fonction sécrétoire à celle de la parotide, mais on ne saurait aller plus loin. Dans son Éloge du chirurgien Méry, mort en 1722, Fontenelle rappelle un de ses propos souvent cité depuis : « Nous autres anatomistes, nous sommes comme les crocheteurs de Paris, qui en connaissent toutes les rues jusqu'aux plus petites et aux plus écartées, mais qui ne savent pas ce qui se passe dans les maisons.