Partageable
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
- susceptible d'être partagé
"partageable" dans l'encyclopédie
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SEGHERS PIERRE (1906-1987)
- Écrit par Jacques RÉDA
- 2 718 mots
Mais le chant y revêt parfois cette ampleur qu'on admire par exemple chez le grand poète grec Ritsos, et la simplicité juste et chaleureuse du ton fait de cette œuvre, indépendante des groupes et des théories, l'expression la plus achevée de ce dont rêvèrent les amis de l'école de Rochefort : une poésie de l'homme pour les hommes, aussi immédiatement partageable que le malheur, l'amour et le pain.
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ENTRETIEN
- Écrit par Marie BENEDETTO-MEYER et Laurent WILLEMEZ
- 5 835 mots
L’analyse du contenu est alors difficile à formaliser, tant le chercheur puise dans des éléments issus de lectures, de terrains passés ou de réflexions personnelles, ce qui s’avère peu partageable, et rend à cet égard le travail d’analyse collectif et la mise en commun parfois difficiles.
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MAUVIGNIER LAURENT (1967- )
- Écrit par Dominique VIART
- 6 037 mots
- 2 médias
Car jamais le texte ne prétend imiter une parole particulière : il s'emploie à saisir un état de conscience éminemment commun et partageable. À quoi s'ajoute une attention envers les postures des corps, les lieux communs de la sociabilité, toute une sociologie des modes d'être, de l'effort pour s'y tenir aux accrocs qu'on y fait quand le cœur chavire.
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UN ÉCRIVAIN AUX AGUETS (P. Pachet) Fiche de lecture
- Écrit par Florence DUMORA
- 5 735 mots
Enfin, à nouveau par la force d’une imagination et d’une sympathie auxquelles le dernier chapitre donne une dimension autobiographique, Sans amour s’attache à ces femmes seules qui ont cessé de plaire et que la société rend invisibles : délicate composition sur un sujet rare que Pachet nourrit de portraits de femmes juives russes exilées qu’il a connues dans son adolescence, mais qu’il rapporte à une question qui, en traversant la différence des sexes, la rend entièrement partageable.
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VÉRITÉ (notions de base)
- Écrit par Philippe GRANAROLO
- 16 900 mots
Alors que l’éventuelle faiblesse de la construction platonicienne tient à l’intuition intellectuelle qui dévoile l’idée au penseur, intuition indémontrable et difficilement partageable, la limite de la construction aristotélicienne tient à notre incapacité à démontrer les principes dont nous déduisons nos propositions. Tandis que Platon, au livre VI de sa République, qualifie d’« hypothétiques » les vérités mathématiques qui dépendent de points de départ indémontrables, son disciple Aristote affichera sa déception de ne pouvoir tout démontrer.