Parthénogenèse
- Nom féminin singulier
Définition
- en biologie, reproduction à partir d'un oeuf vierge
"parthénogenèse" dans l'encyclopédie
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PARTHÉNOGENÈSE
- Écrit par Didier LAVERGNE
- 3 348 mots
Lorsque la femelle engendre d'autres femelles, la parthénogenèse est dite thélytoque. Cette forme de clonage assure l'expansion rapide d'une population lorsque le milieu le permet. Une autre sorte de parthénogenèse, dite arrhénotoque, caractérise divers insectes, dont l'abeille. On sait que chez cette espèce, la femelle, appelée reine, peut ou non féconder les ovules qu'elle produit.
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PARTHÉNOGENÈSE, en bref
- Écrit par Didier LAVERGNE
- 1 357 mots
En étudiant la reproduction chez les pucerons, Charles Bonnet (1720-1793) observait que les individus femelles de cette espèce sont capables de donner la vie sans être fécondés par les mâles : il venait de mettre en évidence la parthénogenèse. Cette découverte l'amena à réfléchir sur la genèse du vivant. En effet, que le jeune puceron issu du corps maternel en soit une copie minuscule, pourrait signifier que le germe préexistait chez la mère sous forme d'un individu miniature préformé dans l'œuf d'où il sortait.
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THYSANOPTÈRES
- Écrit par Robert GAUMONT
- 7 356 mots
- 1 média
Parthénogenèse Un grand nombre d'espèces de Thysanoptères se reproduisent selon le type bisexuel normal. De nombreuses espèces présentent pourtant les cas de parthénogenèse les plus variés. Parthénogenèse thélytoque Certaines espèces, comme Heliothrips haemorrhoidalis qui vit dans les serres, se reproduisent par parthénogenèse thélytoque constante et les mâles sont inconnus.
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LOEB JACQUES (1859-1924)
- Écrit par Jean CALMARD
- 2 467 mots
Le public, dont l'attention avait été éveillée par de vives controverses, suivit les expériences de Loeb sur la parthénogenèse à partir de 1889, lorsqu'il réussit à obtenir un développement embryonnaire complet et même des larves normalement constituées à partir d'œufs d'oursins non fécondés, exposés à des modifications contrôlées de leur milieu environnant, telles que l'addition de chlorure de magnésium à l'eau de mer où ont été recueillies les pontes.
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HOMOPTÈRES
- Écrit par Robert GAUMONT et Jean-Yves TOULLEC
- 13 998 mots
- 3 médias
Jusqu'à douze générations de ces femelles peuvent se succéder pendant l'été, continuant la phase de parthénogenèse télytoque. En automne apparaît une génération nouvelle (aptère ou ailée), les « sexupares », qui engendrent, toujours par parthénogenèse, les « sexués » mâles et femelles. Ces dernières ont une fécondité extrêmement réduite (3 à 10 œufs au maximum, un seul chez les Chermes), au contraire des générations parthénogénétiques qui sont très prolifiques.