Pascal
- Nom masculin singulier
- Adjectif masculin singulier
Définition
Employé comme adjectif
- en religion, relatif à la fête de Pâques, pour les chrétiens ou à la Pâque juive
Employé comme nom
- unité de mesure de contrainte ou de pression égale à un newton par mètre carré
- en informatique, langage de programmation informatique
- billet de cinq cents francs (remplacé par le "curie")
- en viticulture, cépage en Provence
"pascal" dans l'encyclopédie
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PASCAL BLAISE (1623-1662)
- Écrit par Dominique DESCOTES et François RUSSO
- 46 408 mots
- 4 médias
En tout cas, Pascal n'a eu aucune connaissance de cette invention, et, alors que la machine de Schickard n'est mentionnée que dans deux lettres de Kepler, celle de Pascal est citée et décrite par de nombreux témoins, et plusieurs exemplaires d'époque sont parvenus jusqu'à nous. Pascal a tenu à préciser que c'est d'un point de vue théorique que, vers la fin de 1640, il aborda le difficile problème de la mécanisation du calcul.
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PASCAL PIERRE (1890-1983)
- Écrit par Georges NIVAT
- 11 624 mots
Pierre Pascal est issu d'une souche auvergnate « sans fortune, mais forte de santé et de jugement ». Son grand-père était ouvrier aux chemins de fer, son père devint professeur de lettres et « monta » à Paris. L'accession de Pierre Pascal à l'École normale supérieure, en 1910, couronnait cette sage et sûre ascension sociale, typique de la IIIe République.
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PASCAL JEAN-LOUIS (1837-1920)
- Écrit par Claude LAROCHE
- 5 742 mots
Pascal est élu membre de l'Institut en 1890. Il meurt à Paris le 16 mai 1920. Jean-Louis Pascal est l'auteur, entre autres, d'importants bâtiments publics : la faculté de médecine et de pharmacie de Bordeaux (1876-1888) et son extension (1902-1922) ; à la Bibliothèque nationale à Paris, les ailes nord (1878) et est (1885) de la cour d'honneur et le « carré Vivienne » (Manuscrits, Périodiques, « Salle ovale », cabinet des Médailles, 1883-1936, travaux poursuivis, après le départ de Pascal en 1912, par son élève Alfred-Henri Recoura) ; la mairie-école d'Ablon-sur-Seine (Val-de-Marne, 1883).
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PASCAL ET PORT-ROYAL (L. Marin)
- Écrit par Daniel OSTER
- 8 345 mots
C'est aussi en analysant les fragments publiés sous le nom de Pascal, mais où s'exténuent par creusement et labilité le nom et la personne de Blaise Pascal, que Marin montre comment le « je » de l'énonciation pascalienne peut soutenir la thèse du Dieu caché, dans cette stratégie d'énonciation dérobée qui en est la figure même. La Vie de Pascal par sa sœur, qui sert depuis l'origine de préface aux Pensées où un texte fragmenté est transformé en livre, malgré son biographisme appuyé mais lui-même lacunaire, ne tend-elle pas elle aussi à rendre possible et légitime la lecture du livre à la fois présent et absent comme figure de la présence absence de Dieu en lui ? Admirable formule de Louis Marin : « Le fragment pascalien est une eucharistie textuelle.
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MACHINE À CALCULER DE PASCAL
- Écrit par Pierre MOUNIER-KUHN
- 1 304 mots
Pour aider son père, receveur des impôts, à effectuer ses fastidieux calculs en réduisant le risque d'erreurs, Blaise Pascal (1623-1662) conçoit dès 1642 une machine à calculer, la première connue dans l'histoire. Le jeune inventeur utilise l'arithmétique et la technique des engrenages, savoirs déjà développés, et y ajoute un cliquet qui permet de reporter automatiquement les retenues des opérations.