Pascalienne

"pascalienne" dans l'encyclopédie

• ALAIN-FOURNIER HENRI-ALBAN FOURNIER dit (1886-1914)

  • Écrit par Barbara CASSIN
  • 1 767 mots
  • 1 média

  Il n'est donc sans doute pas davantage d'un là-bas chrétien, même après sa nuit pascalienne du 5 janvier 1907, étant « trop psychologue » pour être catholique (26 janv. 1907). Mais cette plénitude pieuse qu'il nomme joie, et qui « ne trouverait pas Dieu ailleurs que partout », finit peut-être par s'accomplir dans l'ici d'une vie pourtant encore traversée par l'absence, grâce à Simone, le « cœur pur » de l'épigraphe de Colombe Blanchet.

• PASCAL ET PORT-ROYAL (L. Marin)

  • Écrit par Daniel OSTER
  • 8 345 mots

   » Que reste-t-il d'un « roi sans divertissement » ? Il aura beau feindre de se retirer des hommes pour exhiber son pouvoir, à la manière du retrait de Dieu qu'il singe, il est un homme comme les autres, et peut-être même une sorte d'usurpateur, et Louis Marin se souvient une fois encore de la parabole pascalienne de l'homme jeté par une tempête sur une île, et qui, parce qu'il ressemble au roi défunt, « est pris pour lui, et reconnu en cette qualité par tout ce peuple ».

• LE NŒUD DE VIPÈRES, François Mauriac Fiche de lecture

  • Écrit par Claude-Henry du BORD
  • 5 376 mots

  L'ardeur pascalienne est ici éclatante, la tension, signe d'absolu, sinon d'une éternité que ce monde rend opaque. Autre signe de passion salvatrice, l'attachement viscéral à la terre bordelaise qui, dans l'ordre du cœur, devient cette messagère dont il faut savoir interpréter le secret. Le seul amour de Louis se dévoile lentement, et la femme disparue est en lui réinstaurée dans la beauté de son mystère.

• LE PETIT PRINCE, Antoine de Saint-Exupéry Fiche de lecture

  • Écrit par Michel P. SCHMITT
  • 5 478 mots

  Poème tragique de l'innocence perdue, hymne à la fraternité et à l'amour, Le Petit Prince pose à sa manière la question pascalienne : qui est l'homme ?

• FICTIONS, Jorge Luis Borges Fiche de lecture

  • Écrit par Ève-Marie FELL
  • 6 200 mots
  • 1 média

  Babel éveille de multiples résonances : la tour biblique, la sphère pascalienne, la bibliothèque combinatoire de Lasswitz, et aussi, dans un anachronisme que ne renierait pas l'auteur, la clarté froide d'un vaisseau de l'espace. La parabole est simple, les interrogations sont celles de tout homme. Ce n'est pas tant l'énigme qui nous fascine que l'incroyable force poétique des images et des figures géométriques, ici l'hexagone, ailleurs le cercle, la sphère, le labyrinthe.