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Pasionaria

  • Nom féminin singulier

Définition

  1. en politique, militante extrémiste vouant sa vie à ses opinions

"pasionaria" dans l'encyclopédie

  • IBARRURI GÓMEZ DOLORES dite LA PASIONARIA (1895-1989)

    • Écrit par Pierre BROUE
    • 5 379 mots
    • 2 médias

    Elle commença à écrire sous le pseudonyme de la Pasionaria dans El Minero de Vizcaya. Enthousiasmée par la révolution russe, membre du Parti socialiste en 1917, elle fut de la poignée de militants socialistes qui se tournèrent vers la IIIe Internationale ; en 1920, elle était membre du comité provincial de Biscaye lors de la constitution du minuscule Parti communiste d'Espagne.

  • CARRILLO SANTIAGO (1915-2012)

    • Écrit par Encyclopædia Universalis
    • 3 191 mots

    En 1960, il remplace Dolores Ibarruri Gómez, dite la Pasionaria, au poste de secrétaire général du P.C.E. Il se bat alors pour l'indépendance totale du parti vis-à-vis de l'Union soviétique et pour un retour pacifique à la démocratie en Espagne. Après la mort de Franco en 1975, Santiago Carrillo rentre clandestinement en Espagne pour faire légaliser le P.

  • KUUSINEN OTTO (1881-1964)

    • Écrit par Karl KOEHLER
    • 3 413 mots

    Mais celle que l'on a surnommée la Pasionaria finlandaise est de plus en plus contestée après 1956. Une tendance khrouchtchévienne et moderniste prend le pouvoir au sein du parti en 1965 et élimine l'ancienne direction stalinienne. Hertta est alors reléguée au poste de présidente honoraire, qu'elle conserve jusqu'à sa mort.

  • REBÉRIOUX MADELEINE (1920-2005)

    • Écrit par Jean-Pierre RIOUX
    • 4 099 mots

    Comment et pourquoi cohabitèrent si longtemps chez cette intellectuelle le stalinisme obligatoire et la ferveur anarcho-individualiste ? Au vrai, c'est la lutte en dehors des partis contre la guerre d'Algérie qui en a fait une sorte de pasionaria des droits de l'homme et, plus récemment, de la « citoyenneté sociale ». Dès 1957, elle a mobilisé pour la défense des libertés bafouées.

  • SEMPRUN JORGE (1923-2011)

    • Écrit par Michel P. SCHMITT
    • 4 941 mots
    • 1 média

    Il se fait exclure du parti en 1964-1965 au cours d'un procès en révisionnisme, animé notamment par la légendaire « Pasionaria », Dolorès Ibaruri, qui lui reproche ses origines de classe et son esprit capitulard. Il s'intéresse alors au cinéma et devient le scénariste de plusieurs films à portée didactique en travaillant avec Alain Resnais pour La guerre est finie (1966) et Stavisky (1974), ou Costa-Gavras pour Z (1969) et L'Aveu (1970).

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