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Pastel

  • Nom masculin singulier
  • Adjectif masculin singulier

Définition

Employé comme adjectif

  1. désigne une teinte claire et douce

Employé comme nom

  1. petit bâton de pâte de couleur
  2. dessin réalisé avec ce petit bâton de couleur
  3. en botanique, plante fourragère, de la famille des crucifères, dont on extrait un colorant bleu (guède, isatis)

"pastel" dans l'encyclopédie

  • PASTEL, botanique

    • Écrit par Jacques MÉRAND
    • 870 mots

    La guède, ou pastel, est une plante tinctoriale (Isatis tinctoria L.) dont les feuilles, par fermentation, abandonnent une couleur bleue voisine de l'indigo. L'usage du pastel était déjà connu en Mésopotamie, en Égypte pharaonique et dans le monde gréco-romain. Cité sous le nom de guesde dans les chartes du xie siècle, le pastel devait prendre une importance croissante au Moyen Âge.

  • TEINTURES PRÉCIEUSES DE LA MÉDITERRANÉE (exposition)

    • Écrit par Monique LÉVI-STRAUSS
    • 5 968 mots

    Le pastel, appelé aussi guède, est une plante crucifère, seule source d'indigo indigène en Europe. Ses tiges sont broyées en une pâte (pastel) que l'on façonne en boules appelées coques ou cocagnes. Il fallait un long travail de fermentation pour parvenir à teindre les tissus en bleu. Employé pur au Moyen Âge, ou renforcé à l'indigo d'importation dès le xviie siècle, le pastel n'est pas seulement la source de teintures bleues grand teint, il est aussi la base de nombreuses couleurs composées.

  • KHNOPFF FERNAND (1858-1921)

    • Écrit par Robert L. DELEVOY
    • 3 399 mots
    • 1 média

    De Maeyer, « Fernand Khnopff et ses modèles », in Bulletin des Musées royaux des beaux-arts, no 1-2, 1964) un lot de photographies exécutées par le peintre entre 1889, date du grand pastel intitulé Memories (Musées royaux des beaux-arts, Bruxelles), et 1905, année où l'on peut situer l'exécution du pastel Le Secret (Groeningemuseum, Bruges) : images de jeunes femmes, de sujets déguisés, composés, arrangés, mis en scène.

  • PERRONNEAU JEAN-BAPTISTE (1715-1783)

    • Écrit par Georges BRUNEL
    • 1 854 mots

    La célébrité de Maurice Quentin de La Tour comme portraitiste au pastel a quelque peu éclipsé celle de Jean-Baptiste Perronneau. Une carrière moins exclusivement parisienne, une plus grande dispersion de l'œuvre, moins de brillant et de « chic » au premier abord expliquent sans la justifier cette relative méconnaissance. Né à Paris, formé auprès de Laurent Cars et de Natoire, Perronneau se consacra d'abord à la gravure et à la peinture avant de devenir surtout un pastelliste.

  • LIOTARD JEAN ÉTIENNE (1702-1789)

    • Écrit par Pierre VAISSE
    • 1 969 mots
    • 2 médias

    Du pastel qui représente Madame d'Épinay (musée de Genève), Ingres disait : « Je ne sais s'il est un plus beau portrait que celui-ci en Europe. »

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