Pastiche
- Nom masculin singulier
- Verbe à l'indicatif présent 1e personne du singulier
Définition
- en histoire, oeuvre parfois parodique imitant le style d'un écrivain, d'un artiste
Forme dérivée du verbe « pasticher »
"pastiche" dans l'encyclopédie
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PASTICHE, genre littéraire
- Écrit par Véronique KLAUBER
- 3 342 mots
- 1 média
La pratique du pastiche, genre imitatif relevant de l'activité artistique « au second degré » (G. Genette), remonte aussi loin que la création d'œuvres originales, bien que le mot lui-même n'apparaisse dans le vocabulaire de la peinture qu'au xviie siècle. Considéré comme genre « mineur », car il est attaché à son original comme la Lune l'est à la Terre, le pastiche n'a pas d'existence autonome, si ce n'est par disparition du modèle (Platon pastichant Lysias dans le Phèdre).
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PARODIE, art et littérature
- Écrit par Guy BELZANE
- 6 753 mots
C'est cette dernière pratique qui va être peu à peu désignée par le terme de « pastiche ». Issu de l'italien pasticcio, qui signifie littéralement « pâté », et, au sens figuré, « affaire embrouillée », le mot ressortit, dès la fin du xviie siècle, au vocabulaire de la peinture, où il désigne un tableau qui en imite d'autres. Dès l'origine, le pastiche a donc été du côté de l'imitation, alors que la parodie, elle, consistait en une transposition.
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RICHEPIN JEAN (1849-1926)
- Écrit par Antoine COMPAGNON
- 1 891 mots
Il effectue là comme un retour à l'activité de pastiche de ses débuts. Dans ce nouveau théâtre en vers, Jean Richepin ouvre surtout la voie à celui qui l'illustrera avec le plus d'ampleur, Edmond Rostand.
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VICAIRE GABRIEL (1848-1900)
- Écrit par Antoine COMPAGNON
- 923 mots
Mais, plus que par sa poésie, Vicaire est connu pour un pastiche de la poésie décadente. Sous le pseudonyme d'Adoré Floupette, il publie en 1885 Les Déliquescences, où il se livre à une parodie pleine d'humour des thèmes décadents.
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VÁZQUEZ MONTALBÁN MANUEL (1939-2003)
- Écrit par Jean-Pierre RESSOT
- 4 159 mots
Mais en plus d'un pastiche, et c'est là sa grande qualité, Carvalho est une parodie hispanisée des célèbres détectives américains. Il boit le bon vin blanc espagnol et non plus du whisky, il est fin gastronome, et sa relation avec le sexe prend des aspects burlesques : sa maîtresse est une prostituée au grand cœur ; par ailleurs son secrétaire est un ex-petit délinquant, et c'est son cireur de chaussures qui lui sert d'indicateur.